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Tour de France 2018 : Les sprinteurs friands de l’entame, soucieux du final

Le gratin du sprint mondial sera sans nul doute de nouveau au départ du Tour de France l’an prochain. Il est en revanche moins certain de le retrouver sur l’arrivée aux Champs Elysées. Très clairement, le parcours de la Grande Boucle 2018 leur correspond dans sa première moitié, et beaucoup moins dans sa seconde. C’est en tout les cas le constat livré par les différents observateurs, et par certains des intéressés. Pour sa part, Mark Cavendish, victorieux de 30 étapes sur le Tour, et pointé à quatre unités seulement d’Eddy Merckx, mettait principalement en exergue la difficulté du tracé. « C’est le Tour de France le plus dur que j’ai jamais vu, surtout pour les sprinteurs, a-t-il assuré au terme de la présentation, mardi. Pour celui-là, je ne suis pas sûr que j’arriverai au bout, il me faudrait un miracle pour que je rejoigne Paris. »

L’un de ses habituels rivaux, en la personne d’Andre Greipel, souhaitait lui davantage mettre l’accent sur l’entame avantageuse dans le Nord-Ouest. « Le départ en Vendée sera très beau, a commenté l’Allemand. Dans les neuf premiers jours, il y aura beaucoup de possibilités de sprint. Ce sera sans aucun doute une semaine très nerveuse, comme c’est généralement le cas avec le Tour. En plus, il y aura de grands risques de bordures durant ces quelques premiers jours, donc tout le monde voudra être à l’avant pour ne pas manquer le moment crucial. L’étape pavée à Roubaix est spéciale. Je suis impatient d’y être, mais c’est une étape que beaucoup d’autres pourront et voudront gagner. Quoi qu’il en soit, je vois beaucoup d’opportunités pour l’année prochaine et j’ai hâte de prendre part à ce Tour  de France avec Lotto Soudal ».

Côté Français, Arnaud Démare, lauréat de sa première étape sur le Tour en juillet dernier, a rappelé auprès de L’Equipe que « le maillot jaune était aussi une occasion rêvée pour les sprinteurs » en 2018. Le Picard parle lui aussi de « nombreuses opportunités et d’étapes qui font envie », au rang desquelles celle menant vers Roubaix, où il a pris la sixième place dans la Reine des Classiques cette saison, occupe forcément une place de choix. Son acolyte Bryan Coquard, en partance pour Vital Concept, n’est lui à ce jour pas assuré de prendre part au Tour de France. Cela ne l’a pas empêché de livrer son ressenti quant à ce parcours particulièrement tumultueux. « Il va y avoir du sport, a-t-il lâché auprès de l’équipe. Et avec l’étape des pavés, les sprints, le vent, la montagne… Il y en a pour tous les goûts. La première semaine, pour moi bien sûr, c’est très motivant, surtout qu’on sera dans ma région […] Après, tous ces dénivelés, ça fait peur à tout le monde, et pas qu’aux sprinteurs. Dans l’étape de 65 km, il va falloir faire attention aux délais. Ça va être comme un contre-la-montre. »

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