Andrea Guardini : « Je ne pouvais pas me manquer »
Andrea Guardini était à la recherche d’une revanche. Sur lui-même, à dire vrai. Déçu par son entame du Tour de Hainan, et en particulier par sa cinquième place au sprint jeudi, le coureur de la Bardiani-CSF s’était mis la pression pour ne pas faillir à nouveau, et enfin décrocher son troisième bouquet de la saison, sept mois après les deux succès accrochés au Tour de Langkawi. « Aujourd’hui, j’ai fait dans les 200 derniers mètres l’effort que je n’ai pas fait hier et j’ai réussi à contenir mes adversaires dans les 50 derniers mètres, a-t-il déclaré, soulagé. Je suis donc vraiment heureux car je ne pouvais pas me manquer une seconde fois après le gros travail encore effectué par mes coéquipiers. Hier, c’était ma faute. Je n’ai pas bien dormi la nuit dernière en pensant à ce qui n’avait pas été. C’est une revanche aujourd’hui. Nous étions bien organisés dans les dix derniers kilomètres. La préparation des sprints est très difficile ici à Hainan. Quatre vainqueurs en quatre sprints, cela en dit long sur le niveau de cette course et sur le gros plateau de sprinteurs. Il y a même des équipes qui peuvent choisir entre différents coureurs… C’est toujours difficile de gagner un sprint. »