Echantillon B positif pour Rémy Di Grégorio
Le grimpeur de la formation Delko Marseille Provence KTM a subi un contrôle antidopage positif sur Paris – Nice, le 8 mars dernier.
Contrôlé positif à la darbépoétine, un dérivé de l’EPO, le 8 mars dernier au soir de la cinquième étape de la course au soleil, Rémy Di Grégorio était suspendu provisoirement par l’UCI depuis le 11 avril. Le grimpeur de 32 ans niait alors s’être dopé. L’échantillon B a finalement confirmé le contrôle antidopage positif. Vainqueur d’une étape sur Paris – Nice en 2011, Di Gregorio s’était classé troisième de la troisième étape sur l’édition 2018, au terme d’une échappée au long cours.
En raison de la substance incriminée, le coureur passé par les équipes FDJ, Astana et Cofidis risque la peine maximale, soit quatre ans de suspension. Ce qui l’emmènerait vers ses 36 ans, et une fin de carrière probable. Pour rappel, Di Grégorio n’avait jamais été contrôlé positif auparavant, mais il avait déjà été impliqué dans une affaire. Le 10 juillet 2012, il avait été arrêté durant le Tour de France à l’hôtel de son équipe dans le cadre d’une enquête liée au dopage. Le 12 juillet, Di Grégorio était mis en examen pour détention de matériel prohibé, avant d’être autorisé à recourir en avril 2013.