Un nouvel outil contre la fraude technologique en préparation
Les moteurs toujours dans le viseur de l’UCI. Dans un communiqué publié ce jeudi, la plus haute instance annonce travailler sur un nouvel outil de lutte contre la fraude technologique. Il s’agit d’une puce à placer sur chaque vélo permettant, en course, de détecter la présence d’un moteur. Une première phase de test a été conduite durant le Tour de France 2018, en collaboration avec plusieurs équipes. Satisfaite du test, l’UCI passe maintenant à la phase d’industrialisation et recherche un partenaire capable de fabriquer ces trackers. L’objectif affiché est l’introduction de ce nouveau moyen de lutte dès 2020.
Les tablettes pour examiner les vélos après-course sont également sur le point d’être améliorées. Le scan magnétique serait plus puissant, l’objet plus intuitif et moins coûteux. Là encore, la mise en circulation est prévue pour 2020. « Depuis l’an dernier, nous avons à notre disposition un solide arsenal pour lutter contre la fraude technologique. Nous pouvons déjà tester les vélos avant et après les courses, note le président de l’UCI David Lappartient. Les projets de recherche continuent et devraient nous permettre d’obtenir de nouvelles technologies capables d’examiner les vélos à n’importe quel moment d’une course. Nous voulons nous assurer que la communauté cycliste peut avoir confiance dans les performances de nos athlètes. »
Durant le Giro, 1312 tests ont été conduits avec les tablettes magnétiques au départ des étapes. 113 contrôles ont aussi été réalisés après les étapes, en utilisant les rayons X. Le communiqué de l’UCI précise qu’entre quatre et douze vélos passaient au crible à chaque arrivée, dont celui du vainqueur et du porteur du maillot rose. Tous les contrôles menés pendant le premier Grand Tour de la saison se sont avérés négatifs.
UCI update on testing for technological fraud at the 2019 Giro d’Italia https://t.co/GtysFtrEuy pic.twitter.com/DF1JYfEjMw
— UCI_media (@UCI_media) 6 juin 2019