Un ancien médecin de la Sky reconnaît avoir commandé des patches de testostérone
« Il a dit beaucoup de mensonges », a reconnu d’emblée l’avocate Mary O’Rourke à la réouverture du procès de son client Richard Freeman. Dans des propos rapportés par The Times, la juriste prépare le changement de version de l’ancien médecin de la Sky et de la fédération britannique. Les faits remontent au 16 mai 2011. Alors au vélodrome de Manchester, QG de l’équipe devenue Ineos, Freeman reçoit un colis contenant 30 patches de testostérone. Il s’est d’abord défendu d’avoir ordonné une telle commande, avant de faire machine arrière.
Au procès, ouvert ce mardi au tribunal de Manchester après plusieurs ajournements, une pièce importante a été versée au dossier. Il s’agit d’un document daté du 24 septembre 2019 dans lequel l’ancien médecin change complètement sa version. Freeman y avoue avoir commandé les 30 patches de testostérone. Seulement, il se défend de l’avoir fait pour un coureur de l’équipe. Selon sa nouvelle version, la commande était destinée à un membre du staff, qui était malade à l’époque des faits. Les magistrats devront alors étudier ce revirement du médecin jusqu’au 20 décembre, date à laquelle leur verdict est attendu.