Mathieu van der Poel « complètement dans les temps »

S’il avait encore besoin de se rassurer, Mathieu van der Poel a pu constater que tous les feux étaient au vert, hier, lors de la dernière manche de Coupe du Monde. Sur le parcours d’Hoogerheide, le Néerlandais s’est à nouveau livré à une démonstration. Une parmi tant d’autres cette saison tant le champion d’Europe et désormais vainqueur officiel de la Coupe du Monde (7 victoires en 9 manches) a écrasé sa discipline. Et ce même, lorsque les jambes ne répondaient pas forcément comme il le souhaitait. « Je n’étais pas vraiment dans un jour super, sans doute parce que la semaine passée, comme tout le monde je pense, je me suis très durement entraîner en vue du Mondial, a-t-il confié dimanche après son 26e succès de l’année. J’ai pris un excellent départ et j’ai vite possédé quinze secondes. Mais, ensuite, j’ai dû continuer à me battre pour maintenir mon avantage. Je n’ai pas contrôlé, même si, en effet, sur la fin, j’étais un peu trop relax puisque Wout (Van Aert) a pu se rapprocher vraiment. J’ai donc dû accélérer une dernière fois. »

Complètement maître de son sujet, dimanche, comme un paquet de fois auparavant, Mathieu van der Poel doit désormais simplement espérer que sa domination, quasi ininterrompue cette saison, se poursuive de la façon la plus logique qui soit le week-end prochain, pour le championnat du monde, à Valkenburg, devant son public. « Je suis complètement dans les temps, a-t-il assuré. Je dois surtout ne pas tomber malade dans les prochains jours, ne pas chuter à l’entraînement, rester tranquille. Je sais que je serai le grand favori dimanche mais cela ne me donne aucune garantie. Ni plus de pression. Si jamais cela ne réussit pas, je pourrai toujours compter sur mon exceptionnelle saison. L’an dernier, j’avais vécu pour le Mondial et ma déception n’en avait été que plus forte. Cette fois, j’ai pris ce Mondial comme une course ordinaire ». Cela tombe bien puisqu’il est aussi devenu ordinaire, ces derniers mois, qu’il survole les courses.