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Un commissaire vidéo sur chaque course WorldTour et même plus

On savait déjà que l’Union Cycliste Internationale avait fortement durcit les règles pour 2019 avec des montants d’amende qui s’envolent. Het Nieuwsblad nous apprend aujourd’hui que pour appliquer encore mieux ses nouveaux règlements, l’UCI va étendre le dispositif du « commissaire vidéo » à toutes les courses WorldTour et même à d’autres grandes courses du calendrier EuropeTour. En 2018, ce dispositif avait été introduit mais seulement pour les trois Grands Tours, quatre de cinq classiques Monuments (seul le Tour de Lombardie manquait à l’appel) et les Championnats du Monde (lire ici). Si la vidéo est utilisée depuis des décennies en cyclisme pour appliquer les règlements, la création du commissaire vidéo visait à une utilisation encore améliorée des possibilités offertes par la vidéo pour appliquer les règlements. 

« Je conseille aux coureurs, aux équipes et aux organisateurs de bien lire les nouveaux règlements, sinon ils seront bientôt confrontés à des surprises désagréables et coûteuses » prévient Philippe Mariën, commissaire UCI et en charge de la commission sécurité, dans les colonnes du Nieuwsblad. Il faut dire que le montant des amendes a été fortement revu à la hausse, surtout en ce qui concerne le non respect de la signature, le non respect du protocole lors d’éventuelles présentations des équipes, les abris prolongés, les rejets de détritus ou de bidons dans la nature, le blocage de la tête du peloton pour favoriser la création d’une échappée, etc… Non seulement les amendes sont plus élevées pour les coureurs, mais les directeurs sportifs sont aussi de plus en plus mis à l’amende pour les faits de leurs coureurs. Façon de les motiver à faire respecter les règles à leurs coureurs. Enfin de plus en plus d’infractions comprennent en plus de l’amende des pénalités en points aux classements UCI.

Et pour s’assurer de la bonne application de cette nouvelle sévérité, l’UCI devrait déployer, dès 2019, son dispositif commissaire vidéo sur l’ensemble des épreuves WorldTour selon Mariën qui précise même que certains grandes épreuves hors WorldTour seront aussi concernées, comme Kuurne-Bruxelles-Kuurne (qui intervient le lendemain du Omloop Het Nieuwsblad où le dispositif vidéo est déjà présent). Un dispositif couteux qu’il faudra donc rentabiliser. D’ailleurs, même les organisateurs seront mis à l’amende. Pour ces derniers, l’un des principaux chefs d’accusation sera une mauvaise délimitation entre la route et les pistes cyclables qui sont interdites aux coureurs. Depuis des années, l’UCI essaye de sanctionner les coureurs utilisant les pistes cyclables ou trottoirs mais il est vrai que des fois, ce sont les aménagements routiers qui poussent les coureurs à la faute. Il sera désormais de la responsabilité de l’organisateur de palier aux manquements des marquages routiers ou aux aménagements mal pensés. Une lourde tâche.

Actuellement le dispositif vidéo consiste en un fourgon vidéo, piloté par les équipes du prestataire français GSO, qui se positionne en zone technique, à l’arrivée des épreuves, à proximité directe des infrastructures TV pour avoir un accès direct à toutes les images (même celles non diffusées) de la course. Le commissaire vidéo qui y officie est en communication directe avec les commissaires en course.

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