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La saison 2019 sur route de Wout van Aert encore loin d’être assurée

Malgré l’autorisation de l’Union Cycliste Internationale tombée hier et autorisant Wout van Aert a trouvé une nouvelle équipe, l’affaire reste compliquée. Pour rappel, van Aert a cassé son contrat avec Vérandas Willems – Crelan (Sniper Cycling) unilatéralement en septembre dernier sans faire jouer une clause de sortie. Or, il était lié avec Sniper Cycling (qui fusionnera l’an prochain avec Roompot – Nederlandse Loterij en fin d’année pour devenir Roompot – Charles) jusque fin 2019. En théorie van Aert a besoin de l’accord de Sniper Cycling pour rejoindre une autre équipe avant la fin 2019 (lire ici). Un accord payant bien entendu. On évoquait la somme de 500 000€ (lire ici). Toutefois la donne a complètement changé hier lorsque l’UCI a donné son feu vert pour un transfert à condition qu’il se fasse avant le 31 décembre 2018 (lire ici). Mais cet accord pose plus de questions qu’il n’apporte de solutions pour le moment.

Car comme on l’évoquait hier, l’UCI ne peut pas balayer ainsi un contrat, à moins qu’il y ait des éléments qui n’aient pas encore été révélés. D’autant que l’UCI n’est pas la seule impliquée puisque la justice belge du travail a aussi été saisie et elle devrait se prononcer à l’automne 2019. Van Aert peut donc dans les faits trouver une nouvelle équipe mais une décision défavorable au triple Champion du Monde en automne prochain pourrait être lourde de conséquence, et ce malgré l’autorisation de l’UCI. Chez LottoNL – Jumbo (Jumbo l’an prochain), on reste d’ailleurs extrêmement prudent. « Il est trop tôt pour dire quoi que ce soit, confiait Richard Plugge, le manageur de la formation néerlandaise à WielerFlits.comJ’ai entendu la nouvelle mais cela ne change rien à la situation en ce qui nous concerne pour le moment« .

Il faut dire qu’après la déclaration de Walter Van Steenbrugge, l’avocat de van Aert, que son client pouvait courir, de nouvelles précisions ont été apporté sur cet accord de l’UCI. Et il y a un grand « MAIS » ! « Mais s’il s’avère que van Aert a violé son contrat à tort (faisant référence à la décision de la justice belge prévue pour fin 2019, ndlr), l’UCI se réserve le droit de prendre des mesures disciplinaires contre toutes les parties impliquées » précise l’unité légale de l’UCI. Et ça change beaucoup de choses.

D’après Sporza, l’autorisation livrée par l’UCI à van Aert de chercher une équipe pour 2019 tient uniquement dans la volonté de l’institution suisse de ne pas entraver le droit au travail (qui est un des Droits de l’Homme reconnu par l’ONU). En cas de transfert pour 2019, si van Aert est ensuite reconnu coupable de rupture de contrat abusive, le risque financier pourrait être très lourd, à la fois pour van Aert et pour la formation qui l’accueillera (à priori Jumbo). Plugge expliquait d’ailleurs à WielerFlits.com, quant à sa prudence sur l’éventualité d’un transfert : « Les responsabilités doivent d’abord être clarifiées« .

Un passage par la case négociation avec Sniper Cycling n’est donc pas encore totalement exclu. Rudi Desmet, l’avocat de la structure de Nick Nuyens, en est d’ailleurs parfaitement conscient : « C’est un feu vert sous réserve », déclarait-il à Sporza. « L’équipe qui voudra travailler avec van Aert ne le fera pas sans risque » poursuit-il. Van Steenbrugge ne partage évidemment cette vision, interprétant le « mais » de l’UCI comme une simple formule de précaution. Le problème c’est qu’il va aussi falloir convaincre Richard Plugge et les avocats de l’équipe Jumbo.

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