Mathieu van der Poel a pris rendez-vous pour le Mondial 2019

Blessé il y a une semaine sur le Superprestige de Gavere (lire ici), Mathieu van der Poel (Beobank – Corendon) n’a reçu le feux vert des médecins que ce jeudi pour participer à la manche de Coupe du Monde de Bogense (Danemark), qui avait lieu aujourd’hui. Pour autant le nouveau Champion d’Europe n’a laissé transparaître aucun signe de faiblesse.

Même s’il a commis quelques erreurs techniques, sur un parcours très piégeux, il a pu lâcher son dernier adversaire, Toon Aerts (Telenet – Fidea), dès la mi-course et n’a ensuite plus été embêté. Une quatrième victoire en quatre manches de la Coupe du Monde qui lui permet de devancer de 100 points Wout Van Aert (Crelan – Charles), désormais deuxième du classement. Cela veut dire qu’à l’heure actuelle, si van der Poel loupe une manche, dans le pire des cas, il continuera à l’issue de celle-ci de mener par 20 points d’avance. Domination absolue !

« Je n’ai eu aucun problème avec mon genou, déclarait-il à Het Nieuwsblad à l’arrivée. Il m’a fallu un peu de temps pour me mettre dans le rythme. Je n’ai pas eu la semaine parfaite avant d’arriver ici. Mais il y a deux jours j’ai compris que mon genou ne me poserait pas de problème. Il m’a fallu un peu de temps aussi pour trouver les bonnes trajectoires car le terrain avait déjà changé entre l’entraînement et le début de la course. De plus, dès le début de la course le soleil était bas et il était parfois difficile de voir correctement dans les courbes. » Toutes les courses ont en effet eu lieu 30′ plus tôt que d’habitude aujourd’hui et cela se comprend puisqu’à 16h, heure habituelle de fin des courses, le circuit était déjà plongé dans la pénombre.

Cette quatrième victoire en Coupe du Monde aura une importance particulière. Car c’est sur ce même circuit que se disputeront le Championnat du Monde 2019. « C’était cependant un peu dommage que toutes les descentes doivent se faire à pied maintenant (à l’exception d’une qui lui a valu deux petites erreurs, ndlr). La boue y était trop épaisse. J’aurai préféré les passer à vélo mais aujourd’hui la manière la plus rapide et surtout la plus sûre de les passer était de descendre du vélo. »