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Vuelta : Présentation de l’édition 2019

74e édition de la Vuelta (2.UWT), du 24 août au 15 septembre 

Les dix derniers vainqueurs :

2018 | Simon Yates
2017 | Chris Froome
2016 | Nairo Quintana
2015 | Fabio Aru
2014 | Alberto Contador
2013 | Chris Horner
2012 | Alberto Contador
2011 | Chris Froome
2010 | Vincenzo Nibali
2009 | Alejandro Valverde

Infos :

(c) Unipublic / PhotoGomezSports

Une entrée en matière corsée. La Vuelta débute ce samedi avec un chrono par équipes de 13,4 kilomètres qui promet déjà des différences au général. Autour de Torrevieja, les formations spécialistes de l’exercice se feront un plaisir d’écraser les pédales sur une route parfaitement plate. Les non-grimpeurs devront d’ailleurs profiter de ce moment rare sur le 74e Tour d’Espagne. Hormis ce chrono d’ouverture, il y aura des routes escarpées au programme de chaque étape, avec souvent des ascensions sèches pour durcir un parcours déjà coriace. Ce sera le cas dès le lendemain, entre Benidorm et Calpe avec l’Alto Puig Llorenca (2e cat., 3km à 9,5%) qui émaille à 20 kilomètres de l’arrivée. Les sprinteurs seront attendus le lendemain, entre Ciudad del Juguete et Alicante. Il y a bien trois ascensions de troisième catégorie au profil, mais la ligne est placée après une longue descente. De quoi récupérer avant de se livrer une première bataille. Rebelote le lendemain entre Cullera et El Puig. Cette fois le parcours relativement plat n’est émaillé que par une seule bosse de troisième catégorie. Pas de quoi effrayer les sprinteurs d’autant que l’arrivée survient 45 kilomètres après cette petite montée.

(c) Unipublic / PhotoGomezSports

Après ces deux sprints probables, les favoris au général seront attendus à l’observatoire de Javalambre, après 170 kilomètres et une montée finale de 11,1 kilomètres à 7,8%. De quoi tester l’état de forme des candidats annoncés au sacre avant une nouvelle étape accidentée. Cette fois, l’arrivée semble taillée pour les puncheurs plutôt que pour les grimpeurs. L’arrivée d’Ares del Maestrat ne présente qu’une moyenne de 5% sur 7 kilomètres. Il faudra tout de même avaler auparavant une ascension de deuxième catégorie et deux de troisième. Après cette arrivée plus clémente, le terrible Mas de la Costa (1ère cat., 4,1km à 12,3%) attendra les favoris. Le mur final n’est de surcroît pas la seule difficulté : quatre ascensions sont réparties dans la deuxième partie de course après 80 premiers kilomètres plats, le long de la côte. Les baroudeurs auront leur chance le lendemain entre Valls et Igualada, sur un parcours escarpé émaillé par le Puerto de Montserrat (2e cat., 7,4km à 6,6%) à trente unités du but. Une journée tranquille pour les favoris avant l’une des étapes reines de cette Vuelta. Dimanche 1er septembre, à la veille du premier jour de repos, les coureurs feront face à cinq cols en seulement 94,4 kilomètres. Il y aura d’abord le Coll d’Ordino (1ère cat., 8,9km à 5%), puis le Coll de la Gallina (hors cat., 12,2km à 8,3%), l’Alto de la Comella (2e cat., 4,2km à 8,6%), l’Alto de Engolasters (2e cat., 4,8km à 8,1%), et enfin l’ascension finale de l’Alto de Cortals d’Encamp (1ère cat., 5,7km à 8,3%). A noter que le chemin menant au pied de l’ultime montée est en gravier sur quatre kilomètres! Une sorte de bouquet final de la première semaine.

(c) Unipublic / PhotoGomezSports

Les coureurs s’arrêteront en France pour la journée de repos, avant de se disputer l’unique contre-la-montre individuel de l’épreuve entre Jurançon et Pau. 36,1 kilomètres qui permettront aux spécialistes de rattraper le temps perdu : l’exercice est sinueux, avec quelques rampes, mais sans difficulté majeure. Après ce chrono, les favoris laisseront sans doute la part belle aux baroudeurs, entre Saint-Palais et Urdax. Les 180 kilomètres promettent de couronner une échappée, avant que la course n’arrive au Pays Basque. L’arrivée de la douzième étape, à Bilbao, promet un grand spectacle avec l’enchaînement de trois bosses courtes, dures et surtout très rapprochées dans les trente derniers kilomètres. Au départ de Bilbao, l’étape suivante propose sept ascensions répertoriées en 166 kilomètres avec, en point d’orgue, l’arrivée au sommet de Los Machucos (hors cat., 6,8km à 9,2%). Cette succession d’étapes difficiles passée, les favoris auront le droit de débrancher légèrement. Les sprinteurs disposeront alors de leur troisième occasion de s’exprimer à Oviedo après 188 kilomètres sans grande difficulté. Le calme avant une nouvelle tempête! Quatre cols redoutables attendront ensuite les coureurs pour une nouvelle explication des leaders. Le Puerto del Acebo (1ère cat., 8,2km à 7,1%) lancera les hostilités, suivi par le Puerto del Connio (1ère cat., 11,7km à 6,2%), le Puerto del Pozo de las Mujeres Muertas (1ère cat., 11,3km à 6,8%) et enfin la montée finale du redoutable Puerto del Acebo (1ère cat., 7,9km à 9,7%). Après ce dimanche terrible, les coureurs devront encore attendre avant le second jour de repos. Il faudra d’abord avaler 144 kilomètres entre Pravia et le sommet de l’Alto de La Cubilla (hors cat., 17,8km à 6,2%)! Il n’y aura en plus pas que la montée finale à grimper, mais bien deux autres cols de première catégorie : le Puerto de San Lorenzo (10km à 8,5%) et l’Alto de la Cobertoria (1ère cat., 8,3km à 8,2%). Après cela, le second jour de repos interviendra et la caravane se refera une santé à Burgos.

(c) Sirotti

Le peloton reprendra par l’étape la plus longue de cette Vuelta 2019. 219,6 kilomètres sans aucune difficulté répertoriée attendront alors les coureurs entre Aranda de Duero et Guadalajara. Pour autant, la journée se fera en permanence sur des routes accidentées, ce qui pourrait sourire à une échappée. A moins que les sprinteurs ne se saisissent de ce qui devrait être leur quatrième chance de briller. Une nouvelle explication de favoris suivra, sur 177 kilomètres entre Colmenar Viejo et Becerril de la Sierra. Pour une fois, l’arrivée se fera après une descente, mais quatre cols de première catégorie émaillent le parcours. Il y aura alors le Puerto de Navacerrada (1ère cat., 11,8km à 6,3%), le Puerto de la Morcuera emprunté par ses deux versants (1ère cat., 13,2km à 5% et 10,4km à 6,7%) et enfin le plus roulant Puerto de Cotos (1ère cat., 13,9km à 4,8%). Après ce copieux menu, une nouvelle étape intermédiaire attend le peloton. Une seule difficulté émaille les 165,2 kilomètres reliant Avila à Toledo, sur un parcours accidenté qui devrait livrer une lutte intéressante entre baroudeurs et équipes de sprinteurs. Une dernière étape de montagne suivra avant la traditionnelle arrivée – au sprint – à Madrid. Avant de rallier la capitale, il faudra donc disposer de six col, notamment le Puerto de Pena Negra (1ère cat., 14,2km à 5,9%) et l’ascension finale vers la Platerforme de Gredos (3e cat., 9,4km à 3,8%).

(c) Unipublic / PhotoGomezSports

Côté sprint, les grands noms de la discipline ont préféré ne pas faire le déplacement. Le petit nombre d’opportunités, couplé à la fatigue accumulée sur les précédentes échéances a poussé les Peter Sagan, Elia Viviani, Caleb Ewan, Pascal Ackermann, et autre Dylan Groenewegen a faire l’impasse. Sur le papier, le plus rapide des engagés se nomme Sam Bennett (Bora-hansgrohe), triple-vainqueur d’étape sur le récent BinckBank Tour. Le champion d’Irlande trouvera la concurrence directe de Fernando Gaviria (UAE Team Emirates) et Fabio Jakobsen (Deceuninck-Quick Step), tous deux engagés sur le Tour de Pologne, mais sans parvenir à s’y imposer. Le dernier cité avait bien levé les bras, avant d’être déclassé pour un sprint jugé dangereux. L’homme à surveiller parmi les coureurs issus des routes polonaises sera Luka Mezgec (Mitchelton-Scott) qui y a signé un doublé inattendu. Parmi les outsiders, les Français Clément Venturini (AG2R-La Mondiale) et Marc Sarreau (Groupama-FDJ) tenteront de se faire une place dans les emballages. La liste des sprinteurs est complétée par Phil Bauhaus (Bahrain-Merida), Max Walscheid (Sunweb), John Degenkolb (Trek-Segafredo), Jon Aberasturi (Caja Rural-Seguros RGA) ou encore Damien Touzé (Cofidis), qui participe là à son premier Grand Tour.

Concernant les candidats au général, il est bien difficile d’en faire une liste exhaustive. Trois formations s’annoncent dominantes sur le papier et présentent chacune plusieurs leaders. A commencer par Movistar avec le duo Alejandro Valverde-Nairo Quintana. Accompagnés par de solides lieutenants, ces deux-là ont les armes pour réussir : tout dépendra une nouvelle fois de leur entente. Richard Carapaz devait également participer, mais a déclaré forfait à 48 heures du départ. Jumbo-Visma n’est pas en reste avec Primoz Roglic, Steven Kruijswijk, George Bennett et Robert Gesink. La formation néerlandaise semble la plus solide pour prendre d’entrée les commandes lors du chrono par équipes tandis que le contre-la-montre de Pau ne sera pas pour déplaire à Roglic. Enfin, la troisième équipe la mieux armée est Astana qui présente Miguel Angel Lopez, troisième l’an dernier, mais aussi Jakob Fuglsang ainsi que les frères Izagirre et Luis Leon Sanchez en lieutenants. Voila trois formations qui pourraient placer chacune deux hommes dans le top 10 final. Il sera difficile de se faire une place derrière ses armadas, mais Education First dispose également d’un excellent groupe. A l’expérimenté Rigoberto Uran, il faudra alors ajouter Daniel Martinez et le jeune talent Sergio Higuita. En parlant de surdoué, UAE Team Emirates fait confiance à Tadej Pogacar, mais aussi à Fabio Aru qui s’est semble-t-il relancé sur le Tour de France.

(c) LaPresse – D’Alberto / Ferrari / Paolone / Alpozzi

Longtemps diminué par la mononucléose, Esteban Chaves (Mitchelton-Scott) veut lui aussi redorer son blason dans un rôle de leader. Après son bon Giro, le petit Colombien semble prêt à affronter une épreuve qui lui a souvent réussi. En mal de résultats cette année, Wilco Kelderman (Sunweb) a terminé 4e de la Vuelta en 2017 et pourrait également se relancer. Il sera en tout cas leader de la formation allemande. Parmi les leaders à la relance, Pierre Latour (AG2R-La Mondiale) semble avoir une carte à jouer après avoir fait une croix sur le Tour de France. Enfin, pour trouver les derniers candidats au top 10, il faudra suivre le comportement des Ineos avec Wout Poels et Tao Geoghegan Hart. Viennent ensuite une palanquée d’outsiders avec, entre autres, Rafal Majka ainsi que Davide Formolo (Bora-hansgrohe), Louis Meintjes (Dimension Data), les jeunes Mark Padun (Bahrain-Merida) et James Knox (Deceuninck-Quick Step) ou encore le grimpeur Oscar Rodriguez (Euskadi Basque Country-Murias), vainqueur l’an passé à la Camperona.

Les étapes : 

Samedi 24 août, 1ère étape : Salinas de Torrevieja > Torrevieja, contre-la-montre par équipes de 13,4km

Dimanche 25 août, 2e étape : Benidorm > Calpe, 199,6km

Lundi 26 août, 3e étape : Ciudad del Juguete > Alicante, 188km

Mardi 27 août, 4e étape : Cullera > El Puig, 177,5km

Mercredi 28 août, 5e étape : L’Eliana > Observatorio Astrofisico de Javalambre, 170,7km

Jeudi 29 août, 6e étape : Mora de Rubielos > Ares del Maestrat, 198,9km

Vendredi 30 août, 7e étape : Onda > Mas de la Costa, 183,2km

Samedi 31 août, 8e étape : Valls > Igualada, 166,9km

Dimanche 1er septembre, 9e étape : Andorre La Vieille > Cortals d’Encamp, 94,4km

Lundi 2 septembre, jour de repos à Pau

Mardi 3 septembre, 10e étape : Jurançon > Pau, contre-la-montre individuel de 36,2km

Mercredi 4 septembre, 11e étape : Saint-Palais > Urdax-Dantxarinea, 180km

Jeudi 5 septembre, 12e étape : Circuito de Navarra > Bilbao, 171,4km

Vendredi 6 septembre, 13e étape : Bilbao > Los Machucos, 166,4km

Samedi 7 septembre, 14e étape : San Vicente de la Barquera > Oviedo, 188km

Dimanche 8 septembre, 15e étape : Tineo > Santuario del Acebo, 154,4km

Lundi 9 septembre, 16e étape : Pravia > Alto de la Cubilla, 144,4km

Mardi 10 septembre, jour de repos à Burgos

Mercredi 11 septembre, 17e étape : Aranda de Duero > Guadalajara, 219,6km

Jeudi 12 septembre, 18e étape : Colmenar Viejo > Becerril de la Sierra, 177,5km

Vendredi 13 septembre, 19e étape : Avila > Toledo, 165,2km

Samedi 14 septembre, 20e étape : Arenas de San Pedro > Plataforma de Gredos, 190,4km

Dimanche 15 septembre, 21e et dernière étape : Fuenlabrada > Madrid, 106,6km

La startlist définitive : 

Movistar Team
1 VALVERDE Alejandro
2 ARCAS Jorge
3 ROJAS José Joaquín
4 ERVITI Imanol
5 OLIVEIRA Nelson
6 PEDRERO Antonio
7 QUINTANA Nairo
8 SOLER Marc

AG2R La Mondiale
11 LATOUR Pierre
12 BIDARD François
13 BOUCHARD Geoffrey
14 CHEVRIER Clément
15 DILLIER Silvan
16 GODON Dorian
17 JAUREGUI Quentin
18 VENTURINI Clément

Astana Pro Team
21 LÓPEZ Miguel Ángel
22 BOARO Manuele
23 CATALDO Dario
24 FRAILE Omar
25 FUGLSANG Jakob
26 IZAGIRRE Gorka
27 IZAGIRRE Ion
28 SÁNCHEZ Luis León

Bahrain Merida
31 PADUN Mark
32 ARASHIRO Yukiya
33 BAUHAUS Phil
34 HAUSSLER Heinrich
35 NOVAK Domen
36 PERNSTEINER Hermann
37 PIBERNIK Luka
38 TEUNS Dylan

BORA – hansgrohe
41 MAJKA Rafał
42 ARCHBOLD Shane
43 BENNETT Sam
44 DRUCKER Jempy
45 GROßSCHARTNER Felix
46 FORMOLO Davide
47 MÜHLBERGER Gregor
48 POLJAŃSKI Paweł

CCC Team
51 DE LA PARTE Víctor
52 BARTA Will
53 BERNAS Paweł
54 BEVIN Patrick
55 KOCH Jonas
56 SAJNOK Szymon
57 VAN HOOYDONCK Nathan
58 VENTOSO Francisco José

Deceuninck – Quick Step
61 GILBERT Philippe
62 CAPECCHI Eros
63 CAVAGNA Rémi
64 DECLERCQ Tim
65 JAKOBSEN Fabio
66 KNOX James
67 RICHEZE Maximiliano
68 ŠTYBAR Zdeněk

EF Education First
71 URÁN Rigoberto
72 CARTHY Hugh
73 CRADDOCK Lawson
74 DOCKER Mitchell
75 HIGUITA Sergio
76 MARTÍNEZ Daniel Felipe
77 OWEN Logan
78 VAN GARDEREN Tejay

Groupama – FDJ
81 SARREAU Marc
82 ARMIRAIL Bruno
83 DELAGE Mickaël
84 FRANKINY Kilian
85 LUDVIGSSON Tobias
86 MORABITO Steve
87 SEIGLE Romain
88 THOMAS Benjamin

Lotto Soudal
91 DE GENDT Thomas
92 ARMÉE Sander
93 HAGEN Carl Fredrik
94 MARCZYŃSKI Tomasz
95 VAN DER SANDE Tosh
96 VAN GOETHEM Brian
97 VANHOUCKE Harm
98 WALLAYS Jelle

Mitchelton-Scott
101 CHAVES Esteban
102 BEWLEY Sam
103 GRMAY Tsgabu
104 HOWSON Damien
105 MEZGEC Luka
106 NIEVE Mikel
107 SCHULTZ Nick
108 SMITH Dion

Team Dimension Data
111 MEINTJES Louis
112 BOASSON HAGEN Edvald
113 DLAMINI Nic
114 GHEBREIGZABHIER Amanuel
115 KING Ben
116 O’CONNOR Ben
117 TILLER Rasmus
118 VENTER Jaco

Team INEOS
121 POELS Wout
122 DE LA CRUZ David
123 DOULL Owain
124 GEOGHEGAN HART Tao
125 HENAO Sebastián
126 KIRYIENKA Vasil
127 PUCCIO Salvatore
128 STANNARD Ian

Team Jumbo-Visma
131 ROGLIČ Primož
132 BENNETT George
133 GESINK Robert
134 HOFSTEDE Lennard
135 KRUIJSWIJK Steven
136 KUSS Sepp
137 MARTIN Tony
138 POWLESS Neilson

Team Katusha Alpecin
141 NAVARRO Daniel
142 BATTAGLIN Enrico
143 CRAS Steff
144 FABBRO Matteo
145 GUERREIRO Ruben
146 KOCHETKOV Pavel
147 KUZNETSOV Viacheslav
148 SMIT Willie

Team Sunweb
151 KELDERMAN Wilco
152 ARNDT Nikias
153 PEDERSEN Casper
154 POWER Robert
155 ROCHE Nicolas
156 STORER Michael
157 TUSVELD Martijn
158 WALSCHEID Max

Trek – Segafredo
161 BRAMBILLA Gianluca
162 DEGENKOLB John
163 EG Niklas
164 KIRSCH Alex
165 MOSCA Jacopo
166 REIJNEN Kiel
167 STETINA Peter
168 THEUNS Edward

UAE-Team Emirates
171 ARU Fabio
172 CONTI Valerio
173 GAVIRIA Fernando
174 HENAO Sergio
175 MARCATO Marco
176 MOLANO Juan Sebastián
177 POGAČAR Tadej
178 TROIA Oliviero

Burgos-BH
181 MADRAZO Ángel
182 BOL Jetse
183 CABEDO Óscar
184 CUBERO Jorge
185 EZQUERRA Jesús
186 BICO Nuno
187 RUBIO Diego
188 VILELA Ricardo

Caja Rural – Seguros RGA
191 CHERNETSKI Sergei
192 ABERASTURI Jon
193 ARANBURU Alex
194 GONÇALVES Domingos
195 LASTRA Jonathan
196 PARDILLA Sergio
197 RODRÍGUEZ Cristián
198 SERRANO Gonzalo

Cofidis, Solutions Crédits
201 HERRADA Jesús
202 ATAPUMA Darwin
203 EDET Nicolas
204 HANSEN Jesper
205 HERRADA José
206 MATÉ Luis Ángel
207 ROSSETTO Stéphane
208 TOUZE Damien

Euskadi Basque Country – Murias
211 RODRÍGUEZ Óscar
212 BAGÜES Aritz
213 BARCELÓ Fernando
214 BARTHE Cyril
215 BIZKARRA Mikel
216 ITURRIA Mikel
217 SAMITIER Sergio
218 SÁEZ Héctor

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