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Tour de France : Ion Izagirre détendu malgré ses nouvelles reponsabilités

À 28 ans, déjà, Ion Izagirre n’est plus un petit nouveau. Avec cinq Grands Tours au compteur, et deux victoires d’étapes en poche, il n’est pas non plus le moins expérimenté des coureurs au départ du Tour de France ce samedi. Pourtant, l’Espagnol s’apprête à vivre une expérience totalement nouvelle à l’occasion des trois semaines qui se profilent. Pour la toute première fois de sa carrière, le Basque va tenir les rênes d’une équipe sur l’un des trois Grands Tours. Et cela se fera, qui plus est, sur le plus prestigieux d’entre eux. Pression ? Stress ? Appréhension ? Le coureur de la Bahrain-Merida préfère relativiser d’emblée.

« C’est nouveau, mais ce n’est pas quelque chose qui me fait peur ou qui m’obsède, a-t-il assuré auprès de Cyclingnews. Ce n’est pas comme si l’équipe me forçait à jouer le général, et ça c’est important. Car ainsi, si ça ne fonctionne pas, je peux toujours me fixer d’autres objectifs, comme des victoires d’étapes. En principe, je vais chercher à faire une place au général. Ce n’est pas quelque chose que j’ai fait avant, mais entre dans le top 10 final serait un grand résultat. Dans le même temps, nous allons voir comment ça se passe au jour le jour et faire un point au moment d’arriver dans les Pyrénées, voir si je suis dans une bonne position pour continuer à jouer le général ou non. Mais si je finis par jouer les étapes, c’est aussi très important pour l’équipe ».

Gagner une étape, Izagirre l’a réalisé l’an passé à Morzine, sous une pluie battante. Désormais, le Basque veut tenter de convertir ses résultats brillants sur des courses d’une semaine en un résultat probant sur une épreuve trois fois plus longue. Régulièrement performant sur les formats courts, Izagirre n’exerce certes plus dans l’ombre de Nairo Quintana ou Alejandro Valverde mais mesure la portée du défi qui se présente à lui : « Le cyclisme n’est pas aussi simple que ‘2 et 2 font 4’. Je sais que je suis en bonne forme pour le Tour. Ce qui diffère, c’est la mentalité avec laquelle je l’aborde. Lors des années précédentes, j’y allais en tant qu’équipier. La différence est de travailler pour un leader ou en être un soi-même. J’ai hérité de ce rôle et je m’y suis habitué. Mais je sais que le leader n’est rien sans ses coéquipiers. » Il a notamment pu le mesure sur le Tour de Suisse, récemment, où Ondrej Cink lui avait permis de ne pas sombrer totalement lors de la première étape de montagne. Izagirre avait ensuite « renversé la tendance » pour terminer sixième au classement final, « un gros coup de boost au moral pour le Tour ».

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