Tour de France 2018 : Contador aurait aimé disputer l’étape de 65 kilomètres
Pour la première fois depuis 2012, le Tour de France sera orphelin d’Alberto Contador la saison prochaine. El Pistolero a tiré sa révérence au terme de la dernière Vuelta et ne s’engagera pas dans un invraisemblable come-back. Malgré tout, l’Espagnol va rester un observateur averti de son sport et était d’ailleurs aux premières loges, mardi, pour assister à la divulgation officielle du parcours de la prochaine Grande Boucle. C’est avec son expérience de double vainqueur de l’épreuve, mais aussi son recul et sa tranquillité de néo-retraité, qu’il a ainsi analysé le tracé proposé par Amaury Sport Organisation pour 2018.
« Ils ont construit un Tour très complet, a-t-il assuré aux médias espagnols. Le premier rendez-vous important sera le contre-la-montre par équipes. En début de course, il faudra auss être attentif au vent et à certaines arrivées explosives, comme au Mur de Bretagne ou plus tard à Mende, qui font toujours des différences, mais le premier jour réellement prépondérant, ce sera Roubaix, avec ce nombre si élevé de pavés. À la télé, l’étape sera superbe. Ce le sera moins pour les coureurs. Il y a toujours un risque, c’est une journée de grande tension pour toutes les équipes qui ont préparé le Tour minutieusement et qui peuvent tout perdre en une journée. Ce sera très spectaculaire. »
Puis se présenteront donc les massifs alpestres et pyrénéens, redoutables selon le premier aperçu : « Il y a des étapes très difficiles et légendaires, comme l’Alpe d’Huez, mais aussi quelques nouveautés. C’est toujours bien de découvrir de nouveaux cols. Il y a aussi une initiative que je trouve très intéressante (l’étape de 65 km, ndlr), qui peut s’apparenter à un contre-la-montre avec trois cols. C’est dommage qu’ils ne l’aient instauré que maintenant, et non pas avant ! Ce sont des étapes qui incitent au spectacle, elles sont difficiles à contrôler par les équipes, et c’est pourquoi elles sont particulièrement attrayantes. »
Pour conclure, Alberto Contador a estimé que le dernier contre-la-montre, Saint-Pée-sur-Nivelle et Espelette, sur 31 kilomètres, n’était pas « trop long » et « n’avantagerait pas Froome autant que d’habitude par rapport aux grimpeurs ».