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Romain Bardet : « Je me réjouis de tout »

Romain Bardet se sait très attendu en 2018. Après deux podiums consécutifs sur le Tour de France, le coureur d’AG2R-La Mondiale a pris une réelle dimension au niveau internationale. Si bien qu’il figure logiquement parmi les principaux rivaux à Chris Froome pour la prochaine édition. Cette saison, l’Auvergnat a su bousculer le Britannique dans les montagnes. Il lui faudra remettre ça dans quelques mois s’il veut espérer stopper l’hégémonie du coureur du Team Sky. Il lui faudra, aussi, tirer le meilleur parti possible du parcours très hétérogène présenté ce mardi au Palais des Congrès de Paris.

« Je me réjouis de tout car je dirais qu’un vainqueur de Tour de France doit vraiment être un coureur polyvalent, a signalé le protégé de Vincent Lavenu auprès de L’Equipe. Non pas exceller dans tous les domaines mais au moins être le meilleur possible dans chacun des domaines. En ce sens, on a vraiment un parcours équilibré. On a aussi le chrono par équipe qui va mettre la dimension collective en avant. Sur l’étape de 60 bornes, les leaders vont être rapidement en prise les uns face aux autres donc ça va rendre la course plus excitante. La force collective qui empêche parfois toute course jouera moins. Là, vraiment, avec de l’altitude combinée à la distance courte, les écarts peuvent être importants. »

Ils pourront aussi l’être, et le seront sûrement, du côté de Roubaix. Pas moins de 22 kilomètres de pavés attendent les coureurs et le maillot jaune sortant ne sera pas le seul menacé prévient Bardet : « C’est un piège pour Froome, mais pour tout le monde en fait. Personne ne sera serein le matin des pavés avec autant de secteurs et autant de dangers. Je pense qu’il y a aussi beaucoup d’étapes exposées au vent sur ce Tour de France. Qui dit vent dit souvent cassures et perte possible de temps donc il y a beaucoup de terrains à exploiter. En tout les cas, il y aura chaque jour de quoi faire sur le Tour, donc ça va être intéressant. »

Outre les pièges et les inédits, le Tour présentera évidemment une bonne dose de montagne dont se délecte par avance le 3e de la dernière édition. « En dernière semaine, le dénivelé sera très important. Un jour à plus de 5000 mètres, un autre à près de 4000 : j’aime ces étapes marathon, qui ont fait la légende du
Tour de France », a conclu le jeune homme de 26 ans.

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