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Romain Bardet : « J’espère que c’est pour bientôt »

Les années passent, les performances majeures s’enchaînent, les places d’honneur s’accumulent, mais la très grande victoire échappe encore à Romain Bardet. À 28 ans, le coureur d’AG2R-La Mondiale est toutefois encore loin de la retraite. Mieux, il aborde selon lui ses « meilleures années ». Celles-là mêmes qui doivent lui permettre de s’imposer dans l’une des plus importantes courses du calendrier. L’Auvergnat détient certes déjà trois succès d’étapes sur le Tour de France, mais il lui faut désormais la victoire finale sur la Grande Boucle, ou un triomphe sur un Monument – comme Thibaut Pinot – pour véritablement changer de statut et se faire une place parmi les plus grands.

Sa saison 2018 résume sa régularité au plus haut-niveau mais aussi le petit manque qui lui fait encore défaut : vice-champion du monde, deuxième des Strade Bianche, troisième de Liège-Bastogne-Liège, troisième du Critérium du Dauphiné ou bien sixième du Tour de France ; Romain Bardet veut maintenant « mettre au fond » comme il l’a souligné dans un entretien avec l’AFP. « Je pense qu’il faut avoir fait ces gammes, ces très bonnes places, passer près de la victoire, avant de pouvoir espérer lever les bras, a-t-il ainsi analysé. Je suis le plan à la lettre, j’espère que c’est pour bientôt. C’est tout près, je pense qu’en multipliant ces situations-là, ça va forcément s’ouvrir. J’arrive à stabiliser un niveau qui me permet maintenant d’essayer de la mettre au fond dès 2019. Maintenant il faut encore passer la vitesse supérieure parce qu’il n’y a qu’une seule plus haute marche. Je sais que c’est la plus dure à atteindre. »

Pour 2019, Romain Bardet a de nouveau préféré le Tour au Giro, compte tenu de son parcours « fait pour les attaquants, des coureurs qui aiment mettre un peu de folie dans la course ». Il espère ainsi renouer avec les toutes premières positions (2e en 2016, 3e en 2017) après une performance en-deçà de ses attentes l’an passé. De là à l’emporter ? « Il faut avoir certaines circonstances pour que je gagne le Tour de France, a-t-il souligné. En tout cas, ne pas avoir de malchance. Il y a plusieurs conditions à réunir qui ne sont pas forcément sous notre contrôle. Il y a la force de mes adversaires, leur force collective, la nôtre, mes qualités, le fait de faire coïncider le jour J avec les grandes sensations, la belle étape, le scénario de course qui va bien… Cela fait beaucoup de conditions, mais en tout cas, moi j’y crois. J’ai quasiment toujours été dans les dix premiers du Tour de France. »

Bien décider à exprimer son « plein potentiel », le protégé de Vincent Lavenu se veut en tous les cas des plus optimistes à un petit mois de sa reprise sur le Tour du Haut-Var : « Avec encore plus de fermeté, les années avancent, la forme physique progresse et l’expérience est là. Donc tous les ingrédients sont réunis pour espérer aller encore plus haut. »

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