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Christopher Froome : « Il y a eu des moments chaotiques »

Moment de panique à une quarantaine de kilomètres de l’arrivée. AG2R La Mondiale lance une offensive, Sky est un peu surpris et alors que Froome parvient à rentré en faisant l’effort lui-même, le voilà obligé de changer de roue. Relégué à 50 secondes le maillot jaune du Tour de France est obligé de faire une violente poursuite pour rentrer sur la tête de course. Au final après plus de 15’ de course poursuite sur les pentes du pentu Col de Peyra Taillade, Froome rentre. Et même s’il y a encore quelques attaques c’est au final Froome lui-même qui place des accélérations, y compris un peu avant la ligne. Aucune seconde de reprise mais un maillot jaune sauvé après un bon coup de stress.

Chris, que s’est-il passé avec votre vélo ?
J’ai cassé un rayon je pense en arrivant au pied de la dernière montée. Je ne suis pas vraiment sûr que c’était ça mais ma roue n’était plus droite. Michal (Kwiatkowski) m’a donné sa roue car la voiture était très loin derrière. On a ensuite fait le maximum pour rejoindre le groupe des favoris. Je suis reconnaissant envers mes coéquipiers qui m’ont permis de revenir car c’était un moment critique de la course. Je remercie particulièrement Mikel Landa qui m’a aidé sur la fin mais toute l’équipe a été formidable.

Vous avez paniqué ?
Oui un peu. C’était un moment de stress. Je me suis dit que c’était possible que nous ne puissions plus revenir…

Vous n’êtes pas surpris de ne pas avoir été plus attaqué que ça alors que vous étiez en mauvaise posture ?
Beaucoup de choses se sont passés dans le groupe des favoris notamment avec Quintana qui était lâché. Je pense que certains coureurs étaient déjà content de ça. Peut-être aussi que les autres coureurs du classement général ont souffert. Je ne peux pas savoir car j’étais derrière. Dans le final, dans la côte de 4e catégorie à une quinzaine de kilomètres de l’arrivée on a vu Romain Bardet et Rigoberto Uran attaquer. Donc c’est faux de dire qu’ils n’ont pas essayé de me lâcher. Bardet a aussi essayé dans la principale difficulté de la journée qui néanmoins était loin de l’arrivée. C’est ça qui a rendu tout le monde hésitant, la distance avec l’arrivée

Vous êtes en jaune aujourd’hui mais vous avez connu des moments difficiles. Mentalement, comment vous sentez-vous ?
Mentalement je me sens plutôt bien. Il y a eu des moments chaotiques ces derniers jours. Il y a eu des moments stressants encore aujourd’hui. En même temps les Pyrénées et les deux dernières étapes que nous avons vécues m’ont permis de passer au stade suivant : celui des Alpes. Les quatre, cinq derniers jours ont été plus exigeants physiquement que mentalement. Et ça on le sent bien dans le peloton. Les coureurs sont lâchés du fait de la vitesse et non pas du fait des attaques. Et ça on pouvait s’y attendre de la manière dont on a couru ces derniers jours.

D’habitude à ce stade de la course vous avez le maillot jaune avec une avance conséquente. Aujourd’hui ce n’est pas le cas. Qu’est-ce que ça change ?
Je ressens certainement de la pression car le classement est serré. Mais on savait d’entrée que ce serait ainsi. Je m’y étais préparé mais je m’estime heureux d’être devant plutôt que derrière. Ce n’est pas à moi d’attaquer.

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