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Fabio Aru impatient de reprendre à Lugano : « J’ai un désir fou de me tester »

Fabio Aru trépigne d’impatience. A quatre jours de son retour en course sur le GP de Lugano, le Sarde est revenu sur sa période de convalescence dans une interview donnée à la Gazzetta dello Sport. Opéré de l’artère iliaque le 1er avril, on lui pronostiquait quatre mois d’absence. C’est alors avec huit semaines d’avance qu’il s’apprête à accrocher à nouveau un dossard derrière son maillot. « Les délais de récupération ont été nettement réduits. Chaque intervention et chaque patient ont leur propre histoire, s’est-il réjoui dans les colonnes du quotidien sportif. J’ai passé les premiers jours au lit, puis j’ai fait quelques promenades sans forcer. La deuxième semaine, j’ai pu sortir un peu. Je suis remonté sur le vélo le 15 avril, avec un guidon haut pour ne pas trop solliciter le bassin. Lentement, comme un enfant. Le simple fait de pouvoir m’asseoir sur la selle était fondamental psychologiquement. Maintenant, j’ai un désir fou de me tester. »

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Son retour dans un temps record a même poussé les journalistes italiens à lui demander s’il prendrait part au Tour de France. « Je pense que les chances sont très minces, corrigeait-il alors. Je veux juste bien revenir. C’est ma seule préoccupation pour le moment. » En fonction de ses sensations à Lugano, on devrait plutôt le voir sur le Tour de Slovénie, du 19 au 23 juin, ou sur le Tour de Suisse, du 15 au 23. Aru semblait en tout cas particulièrement motivé à retrouver le fil d’une carrière dorée qu’il avait perdu ces derniers temps. « Je ne me retrouve dans rien de ce qui m’est arrivé ces 18 derniers mois. C’est une situation que je n’aime pas, que je n’accepte pas. Vous pouvez gagner ou perdre, c’est normal. Mais une chose est de se battre, une autre est de ne même pas pouvoir le faire. Je ne pouvais pas me battre. »

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