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Boucles de la Mayenne : Nacer Bouhanni s’impose à Pré-en-Pail

Elle était considérée comme l’étape reine des Boucles de La Mayenne, celle de tous les dangers. Pourtant, à l’arrivée ce samedi, du côté de Pré-en-Pail, la deuxième étape s’est conclue par un sprint. Et c’est Nacer Bouhanni (Cofidis) qui a été en mesure de le remporter malgré le passage de nombreuses côtes dans la partie finale de la course. Le Vosgien a raflé son troisième succès de la saison de manière assez nette devant Benoit Cosnefroy (AG2R-La Mondiale) et Anthony Maldonado (St-Michel-Auber 93). Quelque peu mis en difficulté, Mathieu van der Poel (Corendon-Circus) a pour sa part réussi à conserver son maillot jaune, prenant même la cinquième place du jour.

L’étape reine des Boucles de la Mayenne déchaîne les foules, mais surtout les coureurs, ce samedi, au départ de Saint-Aignan de Couptrain. Les attaques sont très nombreuses dès le baisser de drapeau, sous les coups de 13 heures. Il faut toutefois attendre quarante minutes pour que deux hommes parviennent à faire une différence, à savoir Axel Journiaux (Direct Energie) et Anthony Delaplace (Fortuneo-Samsic). Le duo est maintenu à une vingtaine de secondes pendant un moment avant de se pouvoir réellement se donner de l’air. Après une heure de course, leur avance atteint la minute et continue de grimper progressivement. Derrière, la Corendon-Circus du maillot jaune Mathieu van der Poel assume ses responsabilités et maintient une certaine pression. Pour autant, le peloton reste bien agité et plusieurs contres s’opèrent. Le leader de l’épreuve suit les mouvements et neutralise ainsi les tentatives. Seuls deux hommes parviennent alors à sortir et rejoindre le duo de tête, à savoir Clément Chevrier (AG2R-La Mondiale) et Samuel Leroux (Roubaix-Lille Métropole). Derrière, on observe enfin une petite accalmie, à cent bornes du but, et l’écart remonte à 1’30.

Les équipiers du maillot jaune, son frère en première ligne, se contentent alors d’imprimer un tempo modéré et l’écart oscille entre 1’30 et deux minutes pendant la vingtaine de kilomètres qui suit. À 65 bornes du but, Jesus Ezquerra (Burgos-BH) tente pourtant de relancer la course dans le col des Ruaudières, mais il est bien seul, et il s’isole en chasse-patate. Sous la bannière des 50 bornes, il se rapproche à 35 secondes du quatuor de tête, tandis que le peloton reste calme à près de deux minutes. Après une longue poursuite sans succès, l’Espagnol intercalé décide de se relever à quarante kilomètres du but et se voit avaler par un peloton qui, pourtant, ne roule pas fort. À tel point que l’écart grimpe à 2’30 à 35 kilomètres de la ligne. Il faut alors l’accélération claire et incisive de la Groupama-FDJ, dans le premier passage du Mont des Avaloirs, pour que la tendance s’inverse enfin. Cela condamne de nombreux coureurs, dont Marc Sarreau et des équipiers de Mathieu van der Poel. Le maillot jaune lui-même recule et bascule au sommet de la difficulté en queue de groupe. L’échappée poursuit elle sa route mais ne compte plus qu’une petite minute au premier passage sur la ligne, à 30 bornes du but.

Les coureurs s’en vont donc emprunter le circuit final, et la fameuse côte des 14%. Celle-ci est le théâtre de plusieurs offensives, dont celle commune de Geoffrey Soupe (Cofidis), Dorian Lubber (Lotto-Kern Haus) et Jérémy Leveau (Delco Marseille-Provence KTM). Ces trois hommes parviennent à prendre quelques mètres, et s’intercalent même à vingt secondes au deuxième passage sur la ligne. Le peloton est lui pointé à quarante secondes, et se présente bientôt une nouvelle ascension de la côte des 14%. Soupe et Leveau en profitent pour faire la jonction avec la tête de course, qui n’est plus composée que de Chevrier et Delaplace. Les attaques se multiplient à nouveau, dont celle d’Anthony Maldonado (St-Michel-Auber 93) qui parvient à faire le jump en tête.  La Groupama-FDJ tente pour sa part de mettre en difficulté de Mathieu van der Poel, le maillot jaune, avec une attaque commune de Valentin Madouas et Romain Seigle. Le Néerlandais, à contre-temps, parvient tout de même à réagir et à recoller. À l’avant, Chevrier est substitué par Benoit Cosnefroy pour AG2R-La Mondiale tandis que Delaplace cède sa place à Franck Bonnamour pour Fortuneo-Samsic.

On retrouve alors cinq hommes frais pour aborder le final, et le dernier tour, avec trente secondes d’avance sur le paquet. Une dernière fois, les coureurs s’en vont chercher la côte des 14%, et Romain Seigle place une grosse offensive que personne ne peut suivre. Le coureur de la Groupama-FDJ s’intercale, mais semble coincer à quelques secondes. Derrière, Adam Toupalik (Corendon-Circus) assure le tempo pour son leader Mathieu van der Poel, et les écarts sont ainsi plutôt resserrés au sommet. Seigle pointe à moins de dix secondes du groupe de tête tandis que le peloton se trouve à vingt secondes. Un peloton où on retrouve Nacer Bouhanni (Cofidis), qui s’est accroché, et ses coéquipier décident alors de mener la chasse malgré la présence en tête de Geoffrey Soupe. La poursuite est lancée dans les derniers kilomètres par l’équipe nordiste, et c’est d’abord Seigle qui est avalé, avec que le reste ne le soit aussi, peu après la flamme rouge. Soupe lance ses dernières forces dans la bataille pour lancer Nacer Bouhanni, idéalement placé après le dernier virage, et le sprinteur maison s’en va tranquillement régler l’emballage devant Cosnefroy et Maldonado. Van der Poel, cinquième, conserve son maillot jaune.

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