Tom Dumoulin sur le Tour de France : « Jamais un Grand Tour n’a correspondu aussi mal à mon profil »
Tom Dumoulin (Sunweb) est bien embêté. Après avoir remporté le Giro 2017, terminé deuxième du Giro 2018 puis deuxième du Tour de France 2018, le Néerlandais avait affirmé que son prochain objectif serait de gagner le Tour. Oui mais le tracé 2019 ne le satisfait pas vraiment. « Ce n’est pas un parcours idéal pour moi » avait-il déjà affirmé à l’issue de la Présentation Officielle du Tour de France 2019. Un mois plus tard, Dumoulin n’a pas vraiment changé d’avis. D’autant que depuis, le parcours du Giro a lui aussi été dévoilé. « De tout point de vue le Giro est meilleur pour moi » déclarait le Limbourgeois à De Telegraaf ce dimanche, faisant notamment référence aux 58,5 kilomètres de chrono individuel du Tour d’Italie, comparé au seul contre-la-montre individuel du Tour de 27 kilomètres (il y a aussi 27 kilomètres de contre-la-montre par équipes). Et Dumoulin de conclure au sujet du Tour : « Jamais ces dernières années un Grand Tour n’a correspondu aussi mal à mon profil« .
Après avoir pris quelques vacances où il s’est notamment marié (lire ici), Dumoulin a eu l’occasion de revoir ses dirigeants chez Sunweb la semaine dernière avant de partir pour sa lune de miel au Népal nous apprend De Telegraaf. « J’ai déjà remporté le Giro et après avoir fini le Tour deuxième l’été dernier derrière Geraint Thomas, j’avais clairement indiqué que le Tour deviendrait mon grand objectif mais je me demande maintenant si je dois tout miser sur le Tour 2019 ? Je n’ai pas vraiment de préférence pour le moment donc l’équipe aura le vote décisif. La décision doit être bientôt prise car tout le programme dépend de ce choix« . En revanche Dumoulin balaie l’idée d’un nouveau doublé Giro-Tour. « Je sais à quel point c’est exigeant. Ce n’est pas idéal de courir deux Grands Tours chaque année« .
Par ailleurs interrogé sur la question des oreillettes, Dumoulin s’est dit favorable à leur suppression, ou plutôt à la suppression des communications entre directeurs sportifs et coureurs. « Je pense qu’il y a beaucoup de courses qui auraient été plus spectaculaires sans. Il faudrait plutôt une communication entre l’organisation et les coureurs pour que nous puissions être prévenus des dangers sur le parcours« .