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Alexander Kristoff trace les grandes lignes de sa saison 2018

Le Norvégien Alexander Kristoff termine la saison 2017 avec neuf succès mais peu de victoires en WorldTour. Ancien vainqueur de Milan-San Remo (2014), du Tour des Flandres (2015) et de deux étapes sur le Tour de France (2014), le Norvégien peine à retrouver ce niveau depuis, même s’il reste prolifique en terme de nombre de victoires. C’est pour cela qu’il a décidé d’un changement radical en quittant sa formation Katusha – Alpecin au sein de laquelle il évoluait depuis 2012 pour UAE Team Emirates l’an prochain. Il ébauche pour La Gazzetta dello Sport ce que seront ses grands objectifs pour la saison 2018.

« Après tant d’année (chez Katusha), je pense que c’est le bon moment pour changer, déclarait-il à La Gazzetta dello Sport. Cela m’apportera une nouvelle motivation et ça devrait me permettre de gagner plus. Ce changement devrait me re-focaliser sur l’objectif de gagner les grandes courses. Le fait d’avoir de nouveaux coéquipiers, de nouveaux gens autour de moi sera un stimulus supplémentaire. C’est sûr c’est un grand changement. Mais je suis certain que l’équipe est forte, avec de grands coureurs et bien sûr Aru. Nous serons compétitifs sur tous les terrains« .

Et un des grands objectifs affirmés de Kristoff pour 2018 sera de remporter le dernier Monument qu’il est en mesure de gagner mais sur lequel il n’a jamais encore été en mesure de lever les bras : Paris-Roubaix ! Une classique pour laquelle il a pourtant un sentiment mitigé. A de nombreuses reprises, le Norvégien a affirmé que malgré ses caractéristiques, qui devraient le voir plus à l’aise sur les pavés plats de « L’Enfer du Nord« , il ne s’y était jamais bien senti. En huit participations, il n’a fait que deux top10 : neuvième en 2013 et dixième en 2015. « Je n’ai jamais réussi à m’y exprimer à mon meilleur niveau comme j’ai pu le faire sur le Tour des Flandres. Gagner Paris-Roubaix reste un rêve« .

La saison 2018 devrait commencer à Dubaï, à la place de l’habituel enchaînement Tour du Qatar (qui a disparu cette année), Tour d’Oman. Puis viendra la traditionnelle préparation des classiques via Paris-Nice. S’enchaîneront ensuite Milan-San Remo, le Tour des Flandres et Paris-Roubaix. Le Norvégien n’a pas précisé s’il irait au week-end d’ouverture belge (Omloop Het Nieuwsblad et Kuurne-Brussel-Kuurne) et au semi-classiques d’avant Tour des Flandres (E3 Harelbeke et Gent-Wevelgem). Ces courses semblent essentielles dans la préparation des Flandriennes quoiqu’il en soit, d’autant que l’an prochain il ne pourra plus compter sur les 3 Jours de La Panne. Habituellement positionnée les derniers jours précédant le Tour des Flandres, cette épreuve qui a tant souri au Norvégien (8 victoires depuis 2013 dont 4 rien qu’en 2015, juste avant de remporter le Tour des Flandres) est réduite à un jour et sera une semaine plus tôt l’an prochain. Les deux autres grands objectifs de Kristoff seront des étapes sur le Tour de France et la conservation du maillot de Champion d’Europe. La conquête du titre mondial, duquel il est passé si proche en face de son public au mois de septembre dernier, n’est pas au programme au vu du très montagneux parcours d’Innsbruck.

Etant interviewé par La Gazzetta dello Sport, Kristoff n’a pu éviter la question de savoir s’il allait courir le Giro, sur lequel il n’est plus revenu depuis 2012. Sa réponse : « Je suis disponible et j’aimerai bien y revenir. Faire tout le Giro serait trop mais je crois qu’une ou deux semaines seraient idéals. En parlant des Grands Tours, le principal objectif restera quand même des étapes sur le Tour. »

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