2020 : Pas exclu que Vincenzo Nibali quitte Bahrain-Merida
Au début du mois de décembre dernier, Vincenzo Nibali déclarait, juste avant de retrouver ses coéquipiers et le staff de son équipe Bahrain – Merida à Hvar pour le premier stage hivernal : « “Dans quelques jours, je rencontrerai la direction de l’équipe lors de notre stage à Hvar, en Croatie. Je voudrais parvenir à un accord pour les deux prochaines années. Nous étudions aussi d’autres offres mais je le répète : j’espère rester là où je suis“ (lire ici). Depuis pourtant, le dossier n’a pas avancé aussi vite que prévu, si bien que Nibali serait en train de considérer d’autres options selon la Gazzetta dello Sport. Déjà en fin 2018, Nibali a rencontré Massimo Zanetti, le patron de Segafredo, co-sponsor de l’équipe Trek – Segafredo. Toujours d’après la Gazzetta, Nibali et son agent Johnny Carera ont rendez-vous aujourd’hui même avec des représentants de Segafredo pour examiner plus dans le détail la proposition du patron de la société italienne. Et dans les jours qui suivent Nibali et son agent devraient rencontrer cette fois-ci les dirigeants de Bahrain – Merida.
L’intérêt de Zanetti et par son intermédiaire, de Trek – Segafredo, pour Vincenzo Nibali n’est pas nouveau, loin de là. Déjà fin 2016, lorsque Trek – Segafredo recrute Alberto Contador, Zanetti avait déclaré que Nibali était la première cible mais ce dernier avait préféré l’offre de Bahrain – Merida et Trek – Segafredo avait dû se « contenter » de Contador. Après une année 2018 sans grand leader pour les Grands Tours, suite au départ à la retraite de Contador fin 2017, Trek – Segafredo vient tout juste de recruter Richie Porte. De son côté Bahrain – Merida vient d’accueillir un nouvel associé avec McLaren (lire ici). Un association qui fait grand bruit mais dont il semble que pour le moment il soit difficile d’en mesurer les conséquences sur le futur de l’équipe Baihreïnienne.
Quelque soit la future destination de Vincenzo Nibali, il emmène avec lui son entraîneur, Paolo Slongo, le docteur Emilio Magni et le masseur Michele Palini, ce qui représenterait, selon la Gazzetta dello Sport, une opération de 3,5 à 3,7 millions d’euros par saison.
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