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Tour de Turquie : Sam Bennett en finisseur, Eduard Prades enlève le général de justesse !

Le Tour de Turquie 2018 a offert un dénouement spectaculaire ce dimanche dans les rues d’Istanbul. Si Sam Bennett a remporté son troisième succès dans l’épreuve, il l’a réalisé de manière bien différente que lors des deux précédentes occasions. C’est en sortant en costaud et en finisseur, à 1500 mètres du but, dans une arrivée en faux-plat, que le coureur de la Bora-hansgrohe est allé chercher la victoire, en solitaire ! Mais ce n’est pas tout. Derrière, Alexey Lutsenko (Astana) s’est vu priver du sacre final en raison de la deuxième place d’Eduard Prades (Euskadi-Murias) sur la ligne d’arrivée. L’Espagnol a en effet empoché six secondes de bonifications, soit l’écart même qui le séparait du Kazakh au général au départ de l’étape. Alors, au cumul des places, l’avantage a largement tourné en faveur de Prades, déjà vainqueur du Tour de Norvège cette année et qui s’offre sa plus belle victoire en carrière. Jempy Drucker (BMC) complète le podium de l’étape, Nathan Haas (Katusha-Alpecin) celui du général.

C’est une étape de 164 kilomètres, en direction d’Istanbul et à travers le Bosphore, que se concluait le Tour de Turquie version 2018. Vraisemblablement, de nombreux coureurs souhaitaient figurer dans l’échappée pour cette ultime journée, et les attaques infructueuses se multiplient donc pendant une cinquantaine de kilomètres. Ce n’est alors qu’après une bonne heure de course qu’un groupe semble se former. Un trio se dégage d’abord, avec Preben Van Hecke (Sport Vlaanderen Baloise), Louis Vervaeke (Sunweb) et Danilo Wyss (BMC). Viennent ensuite se joindre à eux Pawel Cieslik (CCC Sprandi-Polkowice), Christophe Masson (WB Veranclassic Aqua Protect),  Nikolay Mihaylov (Delco Marseille Provence KTM), Muhammed Atalay (Turquie) et Benat Txoperena (Euskadi-Murias). Le peloton laisse alors ce groupe prendre trois minutes d’avance avant de commencer à maitriser la situation. Comme auparavant dans la semaine, ce sont les formations Quick Step Floors, Bora-hansgrohe et Trek-Segafredo qui viennent imprimer le tempo en tête de pack.

La mi-course atteinte, les écuries de sprinteurs ont la maitrise totale de leur sujet, et l’allure augmente ensuite progressivement à l’entrée dans les soixante dernières bornes. Katusha-Alpecin vient également participer à la chasse pour favoriser les desseins de Nathan Haas, et l’écart passe à une minute et trente secondes à cinquante kilomètres de la ligne. Un peu plus loin, l’échappée décide enfin d’offrir un peu de résistance, et cela est fatal à Atalay et Masson en tête de course. Malgré tout, l’écart continue logiquement de baisser et le chronomètre n’affiche que 30 secondes d’écart à vingt-cinq kilomètres du but.  C’est alors que les coureurs pénètrent dans le Tunnel Eurasia, passant sous le Bosphore et reliant donc la partie européenne et la partie asiatique d’Istanbul. L’échappée se retrouve en ligne de mire du peloton et ne compte plus que 20 secondes à dix kilomètres du but. Une échappée dont s’extirpe Vervaeke pour un baroud d’honneur. Alors que ses compagnons rendent les armes à sept bornes de la ligne, face à une meute lancée à toute vitesse, le Belge est réintégré un kilomètre plus loin. Les diverses équipes intéressées par l’étape ou le général remontent alors de parts et d’autres de la route. 

À 3 bornes, les coéquipiers d’Eduard Prades viennent se positionner aux avant-postes La Quick Step Floors prend le relais, puis c’est au tour de la Bora-hansgrohe de prendre les rênes avant un virage serré à 1500 mètres de la ligne. Sam Bennett en ressort en tête et lance immédiatement une grosse offensive. L’Irlandais colle de suite plusieurs dizaines de mètres à ses concurrents, et en particulier à Zdenek Stybar (Quick Step Floors), le premier des poursuivants. Sur le faux-plat menant sur la place de l’arrivée, le sprinteur irlandais creuse l’écart tandis que ses chasseurs coincent, et s’observent. Au kilomètre, il retrouve qui plus est une route un peu plus plate et s’attache à bien négocier les virages. Aux 500 mètres, il compte une bonne centaine de mètres d’avance et peut donc se diriger sereinement vers l’arrivée pour décrocher son 3e succès sur le Tour de Turquie, avec la manière ! Derrière, c’est Eduard Prades (Euskadi-Murias) qui règle le reste du peloton et qui empoche de fait six secondes lui permettant de revenir à hauteur d’Alexey Lutsenko (Astana), leader du général. L’Espagnol passe même le Kazakh en raison du cumul des places et s’offre sur le fil ce Tour de Turquie 2018. 

Classement de la sixième étape

1 Sam Bennett (BORA – hansgrohe)
2 Eduard Prades (Euskadi – Murias) à 0’06
3 Jempy Drucker (BMC) m.t
4 Mike Teunissen (Sunweb) m.t
5 Szymon Sajnok (CCC Sprandi Polkowice) m.t
6 Gonzalo Serrano (Caja Rural – Seguros RGA) m.t
7 Tom Bohli (BMC) m.t
8 Diego Ulissi (UAE-Team Emirates) m.t
9 Ruben Guerreiro (Trek – Segafredo) m.t
10 Zdeněk Štybar (Quick-Step Floors) m.t

Classement général final

1 Eduard Prades (Euskadi – Murias)
2 Alexey Lutsenko (Astana) m.t
3 Nathan Haas (Katusha – Alpecin) à 0’04
4 Diego Ulissi (UAE-Team Emirates) m.t
5 Fabio Felline (Trek – Segafredo) à 0’09
6 Ruben Guerreiro (Trek – Segafredo) à 0’10
7 Delio Fernández (Delko Marseille Provence KTM) m.t
8 Matteo Fabbro (Katusha – Alpecin) m.t
9 Mauro Finetto (Delko Marseille Provence KTM) m.t
10 Nicolas Roche (BMC) m.t

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