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Vincenzo Nibali : « Je ne pensais même pas courir Milan-Sanremo »

Quel numéro ! Vincenzo Nibali (Bahrain – Merida) occupe déjà une place à part dans le cyclisme italien. Véritable héros depuis sa victoire sur le Giro 2013, le Sicilien avait aussi atteint un niveau encore supérieur en rentrant dans le cercle très restreint des coureurs ayant remporté les trois Grands Tours (à partir de sa victoire sur le Tour de France 2014). Double vainqueur du Tour de Lombardie (2015 et 2017), Nibali occupe une place à part dans le coeur des Tifosi. Amoureux du drapeau tricolore, coureur de panache, ici en Italie, il a tout ce qu’il faut pour séduire le public italien. La victoire du jour acquise à Sanremo va encore rajouter un peu plus au prestige de ce coureur qui a déjà marqué l’histoire de son sport et continue d’ajouter des lignes de prestige a son palmarès déjà fort étoffé. Et c’est Eddy Merckx qui le dit lui-même.

Vincenzo, après l’arrivée, vous avez reçu le coup de téléphone d’Eddy Merckx. Quelle est l’émotion ?
C’est un honneur de recevoir les compliments d’Eddy Merckx. Il a gagné cette course de nombreuses fois et il a conservé un oeil d’expert.

Que pouvez-vous nous dire sur la course en elle-même ?
C’était une journée difficile à cause de la pluie qui a sévi durant une bonne partie de la course. Il fallait se couvrir, puis se découvrir, se recouvrir… Nous avons couru parfaitement et dans le final j’ai réussi à réaliser un chef-d’oeuvre. Je ne pensais même pas courir Milan-Sanremo jusqu’à il y a très peu de temps. J’avais des doutes au début mais je dois maintenant remercier mon directeur sportif, Paolo Slongo, car c’est lui qui a insisté pour que je participe.

À quel moment vous vous êtes dit : « aujourd’hui je peux gagner » ?
J’ai réalisé que je pouvais gagné quand j’ai réussi à créer l’écart dans le Poggio. J’ai toujours rêvé de gagné cette course mais je n’ai jamais eu confiance en mes chances car ce n’est pas vraiment un parcours qui me convient et dans le passé, j’ai essayé tellement de fois que ce soit quand j’étais à Liquigas ou Astana.

Vous vous étiez préparé spécialement pour Milan-Sanremo ?
Durant Tirreno Adriatico, je me sentais de mieux en mieux et dans le chrono final, je ne me suis pas trop donné dans l’espoir d’arriver ici dans la meilleure condition possible.

C’était aussi un peu une réponse aux médias italiens qui ne vous avaient pas placé parmi les favoris aujourd’hui ?
Ça n’était pas un problème pour moi de ne pas être considéré comme un favori. C’est d’ailleurs un avantage de ne pas avoir trop de pression.

Dans la perspective des Championnats du Monde d’Innsbruck, cette victoire est un bon signe ?
Oui enfin le parcours des Championnats du Monde est très différent et il n’y a aucun lien entre le succès du jour et ce qui se passera plus tard dans la saison. Cette victoire je la rapprocherai d’ailleurs plutôt de celle de Sheffield sur le Tour de France 2014 (2e étape, ndlr) même si les circonstances sont différentes.

Vous réalisez ce que vous venez d’accomplir ?
Je vais avoir besoin de temps pour réaliser ce que j’ai fait aujourd’hui et plus tard je crois que je mesurerai le prestige de cette victoire.

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