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Philippe Gilbert : « Il fallait savoir garder son calme »

Comme lors de ses quinze précédentes saisons professionnelles, Philippe Gilbert finira l’année avec au moins un succès en poche. Une véritable performance. Et dans cet exercice 2019, il ne lui aura d’ailleurs fallu que trois petits jours de course pour mettre la balle au fond. Sur un parcours quasiment taillé pour lui ce samedi, le Belge a conclu victorieusement la troisième étape du Tour de La Provence, dont la ligne était tracée sur le Circuit Paul Ricard, au Castellet, au terme d’un circuit accidenté parcouru à cinq reprises. S’il n’a pu être à l’initiative dans la seule et unique montée du tracé, où les Groupama-FDJ ont eux tenté de faire exploser la course, il a néanmoins parfaitement géré ses forces, ne se découvrant que lorsqu’il le fallait vraiment, avant de régler une vingtaine de coureurs au sprint. La puissance, mais aussi l’expérience, ont parlé ce samedi en Provence.

« L’équipe m’a très bien aidé aujourd’hui, voulait-il d’abord rappelé au micro de La Chaine L’Equipe. Ca m’a permis d’être bien placé avant la montée finale. Ensuite, je suis resté calme, j’ai suivi et j’ai misé sur une arrivée au sprint. Je crois que j’ai pris la bonne décision. Il y avait trois Groupama-FDJ, il fallait les contrôler un peu. J’ai marqué mon ami Rudy Molard car je savais que c’était un des plus malins et que si un des trois devait sortir, ce serait lui. Ca a marché, mais ce n’est jamais simple de gagner. Il y avait quand même des coureurs assez rapides comme Tony Gallopin et Simon Clarke. On n’a jamais la certitude de l’emporter. Le groupe de chasse est rentré sur nous dans les dernières minutes et il y avait peut-être aussi des mecs plus frais.  Je voyais en tout cas que Gallopin était très nerveux. Il essayait de guider ses hommes, qui n’ont pas l’expérience d’emmener un sprint. Ils ont attendu et moi j’en ai profité pour me placer avant lui. Dans un final comme aujourd’hui, il fallait savoir garder son calme. »

Avant de marteler que les Classiques printanières, « surtout celles le dimanche », constitueraient ses principaux objectifs de la saison, Philippe Gilbert a ajouté quelques mots quant à la dernière étape du Tour de la Provence, ce dimanche : « Je pense que ça va encore jouer les bonifications demain et c’est à moi d’en profiter. Je n’ai rien à gagner au général donc j’essaierai l’étape à nouveau ».

 

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