Tour de France : Présentation de l’édition 2019

106e édition du Tour de France (2.UWT), du 6 au 28 juillet

Les dix derniers vainqueurs : 

2018 | Geraint Thomas
2017 | Chris Froome
2016 | Chris Froome
2015 | Chris Froome
2014 | Vincenzo Nibali
2013 | Chris Froome
2012 | Bradley Wiggins
2011 | Cadel Evans
2010 | Andy Schleck
2009 | Alberto Contador

Infos :

Premier grand rendez-vous de la première semaine : l’arrivée à La Planche des Belles Filles où Fabio Aru s’était imposé en 2017. (c) Sirotti

Le 106e Tour de France s’élance ce samedi, de Bruxelles, par une première étape dévouée aux sprinteurs. Il y aura bien le Mur de Grammont et le Bosberg à escalader en début de parcours, mais le premier maillot jaune ne devrait pas échapper à un homme rapide. Viendra ensuite le contre-la-montre par équipes : 27,6 kilomètres dessinés autour de la capitale belge qui donneront un premier état de forme des 22 collectifs engagés sur la Grande Boucle. Après ces deux journées 100% belges, le peloton prendra le chemin de la France et arrivera à Epernay pour la troisième étape. Avec quatre bosses placées dans le final, l’arrivée semble taillée pour un puncheur. Les purs sprinteurs trouveront ensuite une nouvelle opportunité, entre Reims et Nancy, avant une étape accidentée entre Saint-Dié-des-Vosges et Colmar. Un terrain d’expression privilégié pour les baroudeurs, avec deux difficultés de deuxième catégorie et deux autres de troisième. L’échappée devrait alors aller au bout, avant une première explication de favoris à La Planche des Belles Filles pour le compte de la sixième étape. Jeudi 11 juillet, il y aura alors sept ascensions répertoriées dont le Markstein (1ère cat., 10,8km à 5,4%) en début d’étape, le Ballon d’Alsace (1ère cat., 11km à 5,8%), à la mi-course et enfin l’arrivée au sommet de la Planche (1ère cat., 7km à 8,7%). Rendez-vous traditionnel du Tour, l’arrivée a été prolongée d’un kilomètre et présente deux portions raides supplémentaires. De quoi dégager une première hiérarchie avant un nouveau sprint massif, le lendemain, à Chalon-sur-Saône. Le répit sera de courte durée : sept difficultés émailleront le parcours de la huitième étape entre Mâcon et Saint-Etienne. Sur un parcours jamais plat, le peloton devra avaler 3800 mètres de dénivelé avant un final en descente. Cette étape semble taillée pour les baroudeurs, tout comme la neuvième entre Saint-Etienne et Brioude. La première « semaine » de course prendra fin à Albi, avec une étape indécise entre baroudeurs et sprinteurs. S’il n’y a pas de difficulté majeure, le parcours accidenté pourrait bien rendre difficile le contrôle de l’échappée et, donc, sourire aux attaquants. Après dix jours de course qu’on peut imaginer intenses, les 176 coureurs du Tour de France auront bien mérité une première journée de repos.

L’arrivée de la 14e étape sera jugée au sommet du Tourmalet. (c) Sirotti

Après un jour sans pédaler ou presque, les coureurs prendront la direction des Pyrénées. Parti d’Albi, le peloton ralliera Toulouse où un sprint massif est attendu avant d’entamer les choses sérieuses. La douzième étape, entre Toulouse et Bagnères-de-Bigorre, propose alors deux ascensions de première catégorie : le Col de Peyresourde (13,2km à 7%) et la montée d’Hourquette d’Ancizan (9,9km à 7,5%) avant une arrivée en descente. Vient ensuite l’unique chrono individuel de l’épreuve : 27,2 kilomètres dessinés autour de Pau qui devraient sourire aux plus purs spécialistes de l’exercice. Dès le lendemain, les grimpeurs déçus de leur performance contre-la-montre auront de quoi se rattraper. Au départ de Tarbes, la quatorzième étape se jouera au sommet du Tourmalet (hors cat., 19km à 7,4%) après seulement 117,5km de course. Auparavant, la montée du Col du Souloir (1ère cat., 11,9km à 7,8%) testera les organismes avant une première arrivée au-delà des 2000 mètres. Une nouvelle explication est attendue le lendemain avec 4700 mètres de dénivelé positif entre Limoux et Foix. L’arrivée au Prat d’Albis (1ère cat., 11,8km à 6,9%) sera alors précédée du Col de Montségur (2e cat., 6,8km à 6%), du Port de Lers (1ère cat., 11,4km à 7%) et du Mur de Péguère (1ère cat., 9,3km à 7,9%). A noter que des bonifications (8s,  5s, 2s) seront disponibles au sommet de ce dernier col. Après ces deux grosses journées pyrénéennes, les coureurs profiteront d’une seconde journée de repos, à Nîmes.

Lire aussi > Tour de France : Des bonifications placées au sommet de certaines ascensions
Alexander Kristoff a remporté la dernière étape de l’édition 2018, en réglant John Degenkolb et Arnaud Démare sur les Champs-Elysées. (c) Sirotti

Comme la semaine précédente, un sprint massif devrait marquer la reprise. Dessinée sur 177km autour de Nîmes, la seizième étape ne présente pas de véritable difficulté. Le plus dur arrive ensuite, à l’approche des Alpes. Le lendemain, le peloton trouvera deux difficultés sur la route de Gap, notamment le Col de la Sentinelle (3e cat., 5,2km à 5,4%) placé à moins de dix kilomètres du but. Passée cette étape intermédiaire, un triptyque alpestre conclura l’épreuve et devrait proposer un grand spectacle. Tout commencera le jeudi 24 juillet, entre Embrun et Valloire. Sur 208 kilomètres, les coureurs débuteront la journée avec l’ascension de la Côte des Demoiselles Coiffées (3e cat., 3,9km à 5,2%). Viendront ensuite les Cols de Vars (1ère cat., 9,3km à 7,5%), de l’Izoard (hors cat., 14,1km à 7,3%) et du Galibier (hors cat., 23km à 5,1%). Au sommet de cette dernière ascension, qui culmine à 2642 mètres, les coureurs basculeront dans une descente de 20 kilomètres pour aller chercher le gain de l’étape. Les deux dernières étapes de montagne arriveront elles au sommet, et seront disputées sur une distance plus courte. La dix-neuvième propose ainsi 126,5km entre Saint-Jean-de-Maurienne et Tignes, où l’arrivée sera jugée à 2113 mètres d’altitude. Auparavant, il faudra négocier un enchaînement de difficultés avec en point d’orgue le Col de l’Iseran (hors cat., 12,9km à 7,5%) qui culmine à 2770 mètres! Avant de célébrer la fin d’une aventure de trois semaines sur les Champs-Elysées, une dernière étape de haute montagne attend les coureurs. D’Albertville à Val Thorens, il faudra avaler 130 kilomètres et 4450 mètres de dénivelé. Le Cormet de Roselend (1ère cat., 19,9km à 6%) lancera la journée, avant l’ascension de la Côte de Longefoy (2e cat., 6,6km à 6,5%) à la mi-parcours, et le feu d’artifice final vers Val Thorens (hors cat., 33,4km à 5,5%). Plus de trente kilomètres d’ascension qui mèneront les coureurs à 2365 mètres d’altitude et décideront des derniers changements au classement général. L’épreuve se terminera finalement le 28 juillet par le traditionnel défilé parisien, conclu par un sprint massif sur la plus belle avenue du monde.

Thibaut Pinot à la lutte avec le train Astana sur le dernier Dauphiné. (c) Sirotti

En l’absence de trois des quatre premiers de l’édition 2018, difficile de dégager une hiérarchie claire. Une chose est sûre, le vainqueur sortant Geraint Thomas (Ineos) défendra bien son rang. A ses côtés, Egan Bernal sera un appui précieux… ou son premier rival. Au vu de l’armada envoyée par l’équipe britannique, il est envisageable de retrouver les deux hommes sur le podium final. Pour autant, la doublette Thomas-Bernal trouvera une belle et dense concurrence sur sa route. Auteur d’une saison exceptionnelle jusqu’ici, tant sur les Classiques que lors des courses d’une semaine, Jakob Fuglsang (Astana) fait figure d’épouvantail. Seul bémol pour le Danois, il ne s’est jamais classé mieux que 7e en huit participations au Tour de France. Bien entouré, il aura à cœur de prouver qu’il peut briller sur trois semaines. C’est également le cas d’Adam Yates (Mitchelton-Scott). Accompagné par son frère Simon, le Britannique reste sur une contre-performance dans l’Hexagone. L’an passé, une défaillance l’avait fait reculer à la 29e place du général après la belle 4e place acquise en 2016. Parmi les coureurs qui ont un compte à régler avec le Tour de France, il y a également Thibaut Pinot (Groupama-FDJ). Le grimpeur français n’a plus terminé l’épreuve depuis sa 3e place de 2014. Cette fois, il se présente motivé, en pleine forme et en confiance. S’il tient trois semaines, ses aptitudes en montée feront la différence dans les Alpes. Cela étant, les excellents grimpeurs ne manquent pas au départ. A commencer par la doublette Movistar avec Mikel Landa et Nairo Quintana, Steven Kruijswijk chez Jumbo-Visma ou encore Enric Mas pour Deceuninck-Quick Step. Après un Dauphiné décevant, Romain Bardet (AG2R-La Mondiale) se présente lui sans grande certitude, mais le passé plaide en sa faveur. Il n’a plus quitté le top 10 depuis 2014, avec en point d’orgue ses podiums en 2016 et 2017. Richie Porte (Trek-Segafredo) et Rigoberto Uran (EF Education First) arrivent également dans l’inconnu.  Enfin, Vincenzo Nibali (Bahrain-Merida) a annoncé ne pas viser le général. Il n’en reste pas moins le vainqueur de l’édition 2014 et sera forcément à surveiller après sa deuxième place du Giro. Emanuel Buchmann (Bora-hansgrohe), Dan Martin (UAE-Team Emirates) ou Ilnur Zakarin (Katusha-Alpecin) constituent des outsiders. Sorti du Giro, le dernier cité se muera sans doute plutôt en chasseur d’étapes. A l’instar du champion de France Warren Barguil (Arkéa-Samsic) ou du dernier maillot à pois Julian Alaphilippe (Deceuninck-Quick Step).

Lire aussi > Thibaut Pinot : « J’ai eu la meilleure préparation possible »
Cette saison, Dylan Groenewegen a gagné sur toutes les courses par étapes au départ desquelles il s’est présenté. (c) Sirotti

Au rang des chasseurs d’étapes, l’élite du sprint mondial sera réunie en France du 6 au 28 juillet. Les hommes rapides auront même le privilège de se disputer le premier maillot jaune, samedi, à Bruxelles. Déjà titulaire de dix victoires cette saison, Dylan Groenewegen (Jumbo-Visma) en a fait son grand objectif. Il sera contesté par Elia Viviani (Deceuninck-Quick Step), revanchard après un Giro raté selon ses standards. Double vainqueur d’étapes en Italie, Caleb Ewan (Lotto Soudal) sera également de la partie. Ces trois-là ont la faveur des bookmakers pour les étapes sans difficulté. Mais dès que la route présentera quelques raidards, le nom de Peter Sagan (Bora-hansgrohe) deviendra incontournable. L’ancien triple champion du monde évoluera d’ailleurs, pour la première fois depuis 2011, sans maillot distinctif. Dans le registre des sprinteurs costauds, Michael Matthews (Sunweb) et Sonny Colbrelli (Bahrain-Merida) seront également à suivre. En retrait, Alexander Kristoff (UAE-Team Emirates) et André Greipel (Arkéa-Samsic) ont l’expérience pour eux. Finalement, Christophe Laporte (Cofidis), Giacomo Nizzolo (Dimension Data), Jens Debusschere (Katusha-Alpecin), Niccolo Bonifazio (Total Direct Energie) ou encore Jasper Stuyven (Trek-Segafredo) tâcheront d’accrocher les top10.

 

Les étapes : 

1ère étape : Bruxelles > Bruxelles, 194,5km

2e étape : Bruxelles > Bruxelles, contre-la-montre par équipes de 27,6km

3e étape : Binche > Epernay, 215km

4e étape : Reims > Nancy, 213,5km

5e étape : Saint-Dié-des-Vosges > Colmar, 175,5km

6e étape : Mulhouse > La Planche des Belles Filles, 160,5km

7e étape : Belfort > Chalon-sur-Saône, 230km

8e étape : Mâcon > Saint-Etienne, 200km

9e étape : Saint-Etienne > Brioude, 170,5km

10e étape : Saint-Flour > Albi, 217,5km

11e étape : Albi > Toulouse, 167km

12e étape : Toulouse > Bagnères-de-Bigorre, 209,5km

13e étape : Pau > Pau, contre-la-montre individuel de 27,2km

14e étape : Tarbes > Tourmalet, 117,5km

15e étape : Limoux > Foix (Prat d’Albis), 185km

16e étape : Nîmes > Nîmes, 177km

17e étape : Pont du Gard > Gap, 200km

18e étape : Embrun > Valloire, 208km

19e étape : Saint-Jean-de-Maurienne > Tignes, 126,5km

20e étape : Albertville > Val Thorens, 130km

21e et dernière étape : Rambouillet > Paris (Champs-Elysées), 128km

La startlist définitive : 

TEAM INEOS
1 Geraint Thoms
2 Egan Bernal Gomez
3 Jonathan Castroviejo
4 Michal Kwiatkowski
5 Gianni Moscon
6 Wout Poels
7 Luke Rowe
8 Dylan Van Baarle

BORA-HANSGROHE
11 Peter Sagan
12 Emmanuel Buchmann
13 Marcus Burghardt
14 Patrick Konrad
15 Gregor Mühlberger
16 Daniel Oss
17 Lukas Pöstlberger
18 Maximilian Schachmann

DECEUNINCK – QUICKSTEP
21 Julian Alaphilippe
22 Kasper Asgreen
23 Dries Devenyns
24 Yves Lampaert
25 Enric Mas
26 Michael Mørkøv
27 Maximiliano Richeze
28 Elia Viviani

AG2R LA MONDIALE
31 Romain Bardet
32 Mikael Cherel
33 Benoit Cosnefroy
34 Mathias Frank
35 Tony Gallopin
36 Alexis Gougeard
37 Oliver Naesen
38 Alexis Vuillermoz

BAHRAIN – MERIDA
41 Vincenzo Nibali
42 Damiano Caruso
43 Sonny Colbrelli
44 Rohan Dennis
45 Ivan Garcia Cortina
46 Matej Mohoric
47 Dylan Teuns
48 Jan Tratnik

GROUPAMA – FDJ
51 Thibaut Pinot
52 William Bonnet
53 David Gaudu
54 Stefan Küng
55 Matthieu Ladagnous
56 Rudy Molard
57 Sébastien Reichenbach
58 Anthony Roux

MOVISTAR
61 Nairo Quintana
62 Alejandro Valverde
63 Andrey Amador
64 Imanol Erviti
65 Mikel Landa Meana
66 Nelson Oliveira
67 Marc Soler
68 Carlos Verona Quintanilla

ASTANA
71 Jakob Fuglsang
72 Pello Bilbao Lopez De Armentia
73 Omar Fraile Matarranz
74 Hugo Houle
75 Gorka Izaguirre Insausti
76 Alexey Lutsenko
77 Magnus Cort Nielsen
78 Luis León Sanchez

JUMBO – VISMA
81 Steven Kruijswijk
82 George Bennett
83 Laurens De Plus
84 Dylan Groenewegen
85 Amund Jansen
86 Tony Martin
87 Mike Teunissen
88 Wout Van Aert

EF EDUCATION FIRST
91 Rigoberto Uran
92 Alberto Bettiol
93 Simon Clarke
94 Tanel Kangert
95 Sebastian Langeveld
96 Tom Scully
97 Tejay Van Garderen
98 Michael Woods

MITCHELTON – SCOTT
101 Adam Yates
102 Luke Durbridge
103 Jack Haig
104 Michael Hepburn
105 Daryl Impey
106 Christopher Juul Jensen
107 Matteo Trentin
108 Simon Yates

CCC TEAM
111 Greg Van Avermaet
112 Patrick Bevin
113 Alessandro De Marchi
114 Simon Geschke
115 Serge Pauwels
116 Joseph Rosskopf
117 Michael Schär
118 Lukasz Wisniowski

UAE TEAM EMIRATES
121 Daniel Martin
122 Fabio Aru
123 Sven Erik Bystrøm
124 Rui Costa
125 Sergio Luis Henao Montoya
126 Alexander Kristoff
127 Vegard Stake Laengen
128 Jasper Philipsen

TREK – SEGAFREDO
131 Richie Porte
132 Julien Bernard
133 Giulio Ciccone
134 Koen De Kort
135 Fabio Felline
136 Bauke Mollema
137 Toms Skujins
138 Jasper Stuyven

TEAM SUNWEB
141 Michael Matthews
142 Nikias Arndt
143 Cees Bol
144 Chad Haga
145 Lennard Kämna
146 Wilco Kelderman
147 Søren Kragh Andersen
148 Nicolas Roche

COFIDIS
151 Christophe Laporte
152 Natnael Berhane
153 Nicolas Edet
154 Jesus Herrada
155 Anthony Perez
156 Pierre Luc Perichon
157 Stéphane Rossetto
158 Julien Simon

LOTTO SOUDAL
161 Caleb Ewan
162 Tiesj Benoot
163 Jasper De Buyst
164 Thomas De Gendt
165 Jens Keukeleire
166 Roger Kluge
167 Maxime Monfort
168 Tim Wellens

TOTAL DIRECT ENERGIE
171 Lilian Calmejane
172 Niccolò Bonifazio
173 Fabien Grellier
174 Paul Ourselin
175 Romain Sicard
176 Rein Taaramäe
177 Niki Terpstra
178 Anthony Turgis

KATUSHA – ALPECIN
181 Ilnur Zakarin
182 Jens Debusschere
183 Alex Dowsett
184 José Gonçalves
185 Marco Haller
186 Nils Politt
187 Mads Würtz
188 Rick Zabel

WANTY – GOBERT
191 Guillaume Martin
192 Frederik Backaert
193 Aime De Gendt
194 Odd Christian Eiking
195 Xandro Meurisse
196 Yoann Offredo
197 Andrea Pasqualon
198 Kevin Van Melsen

DIMENSION DATA
201 Edvald Boasson Hagen
202 Lars Bak Ytting
203 Stephen Cummings
204 Reinardt Janse Van Rensburg
205 Benjamin King
206 Roman Kreuziger
207 Giacomo Nizzolo
208 Michael Valgren

ARKEA – SAMSIC
211 Warren Barguil
212 Maxime Bouet
213 Anthony Delaplace
214 Elie Gesbert
215 André Greipel
216 Kevin Ledanois
217 Amael Moinard
218 Florian Vachon

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.