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Tour de France : Omar Fraile avait coché cette étape de longue date

Le grimpeur espagnol a attaqué au pied de la Côte de la Croix Neuve (3km à 10,2%), alors que Jasper Stuyven (Trek) était seul en tête depuis une trentaine de kilomètres. Omar Fraile l’a repris à 500 mètres du sommet, avant de le déposer et de prolonger son effort sur le dernier kilomètre. A Mende ce dimanche, il a signé sa deuxième victoire sur un grand tour après avoir remporté la onzième étape du Giro 2017. 

Solidement installé dans le groupe de poursuivants, Omar Fraile a attendu le pied de l’ultime difficulté du jour pour faire parler ses qualités de grimpeur. Alors que Jasper Stuyven s’était battu seul contre le vent pendant trente kilomètres, il a jailli dans la montée pour reprendre le Belge et signer la plus belle victoire de sa carrière. « Je savais qu’il avait dépensé beaucoup d’énergie sur le plat, car en prenant des relais dans le groupe de poursuite on sentait le vent de face, décrivait Fraile en conférence de presse. Au pied de la côte, j’ai tout donné pour essayer de le reprendre avant le sommet. Nous avons rêvé de cette victoire. Nous avons travaillé dur et finalement nous l’avons atteint. C’est une journée incroyable, je ne pouvais pas l’imaginer. C’est la plus grande victoire que j’ai obtenue jusqu’ici. C’est incroyable de gagner sur le Tour. Je pense que c’est la meilleure chose que tu puisses faire. »

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En fait, Fraile était en mission ce dimanche. Il avait repéré cette quatorzième étape, et savait que la dernière difficulté allait lui convenir. « Depuis le moment où j’ai su que l’échappée allait aller au bout, je voulais me battre, je suis allé à la guerre, racontait encore le coureur espagnol. Je voulais me donner toutes les chances de gagner ; j’avais repéré plusieurs étapes que je pensais pouvoir gagner et celle-ci en faisait partie. » Tout sourire, Omar Fraile a finalement plaisanté sur la longueur de la dernière ascension : « Nous avions bien étudié la montée finale, mais cette fois elle m’a semblé beaucoup plus longue que d’habitude… » Avec une victoire sur le Giro et sur le Tour de France, ne lui manque plus désormais qu’une victoire sur la Vuelta pour rentrer dans le club fermé des vainqueurs d’étapes sur les trois grands tours. A 28 ans, il n’en a jamais semblé aussi proche : l’an dernier, il s’était classé deuxième de la douzième étape du Tour d’Espagne.

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