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Maciej Bodnar, la récompense d’un équipier dédié à Peter Sagan

Maciej Bodnar est un spécialiste du chrono mais n’était pas le plus attendu ici à Marseille. L’équipe Bora – Hansgrohe repartira donc de ce Tour avec deux victoires d’étape mais la route aura été tourmentée. Heureusement Peter Sagan avait réussi à scorer dès la troisième étape à Longwy, avant de se faire exclure deux jours plus tard à Vittel. Rafal Majka, le leader pour le général a été éliminé sur chute lors de l’étape de Chambéry. Bodnar prouve aujourd’hui que l’équipe Bora – Hansgrohe, nouvelle venue au World Tour, peut briller même quand ses leaders ont disparu. Pour Bodnar, 32 ans, cette victoire sonne comme une récompense dans une carrière dédiée à ses leaders… dont principalement Peter Sagan qu’il a rencontré chez Cannondale en 2009 pour sa première année professionnelle et qu’il a suivi toute sa carrière, chez Tinkoff et maintenant chez Bora.

Maciej, quel est le sentiment ?
C’est quelque chose de spécial pour moi, c’est sûr. Après l’étape de Pau je pensais que je devais faire quelque chose. C’est chose faite !

Ce matin vous pensiez partir pour la gagne ?
Non ! Quand je me suis réveillé ce matin, j’ai senti que j’étais en bonne forme. Je me suis bien amusé sur le début du parcours et après 3 ou 4 kilomètres j’ai compris que j’avais de très bonnes jambes. Mais je pensais me battre pour un top10 voire un top5. Pas pour la victoire.

Vous êtes resté un long moment entre la réalisation de votre meilleur temps et la fin de la course. On peut imaginer que ça a été stressant.
Oui ça a été stressant, notamment quand Tony Martin était sur le parcours. C’était encore plus proche avec mon très bon ami Michal Kwiatkowski. Je l’ai battu pour une seule seconde, c’était peut-être une question de chance. Après bien sûr j’attendais Froome.

C’est une victoire assez unique avec ce départ et arrivée au sein du Stade Vélodrome. Comment l’avez-vous apprécié ?
C’était une très belle atmosphère. On devrait faire ça pour tous les chronos (rires…) J’ai attendu 3 heures sur la chaise je crois… J’ai eu le temps de presque tout entendre. C’était vraiment cool.

Est-ce un peu une revanche après l’exclusion très critiquée de Peter Sagan ?
Ce Tour n’a pas été simple car nous avions misé sur un sixième maillot vert avec Peter et sur le général avec Rafa (Majka). On a perdu nos deux leaders assez vite, puis Juraj (Sagan)… Il a fallu se re-motiver. Du coup nous avons pu jouer nos propres cartes. Ça n’arrive pas souvent. L’équipe a été presque tous les jours dans l’échappée. Pour moi personnellement ce n’était pas simple car j’ai l’habitude de courir pour Peter. Pas que sur le Tour de France mais une bonne partie de l’année. C’est sûr que l’an prochain on sera de retour avec Peter !

En troisième semaine la fraicheur joue beaucoup. Vous aviez levé un peu le pied ces derniers jours dans l’objectif de ce chrono ?
Oui. L’équipe m’a dit que je pouvais y aller tranquillement sur les trois derniers jours pour viser ce chrono. Mais ça n’a pas été si simple car les Alpes ont été très dures. De plus je suis tombé il y a trois jours.

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