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Julien Bernard : « J’ai fait ce que l’équipe m’a demandé »

Le coureur français de la Trek faisait partie du gros groupe échappé sur la quinzième étape du Tour de France ce dimanche. Il s’est même isolé à l’avant avec Fabien Grellier (Direct-Energie) à 65 kilomètres de l’arrivée dessinée à Carcassonne, avant d’être repris par Rafal Majka (Bora) puis par un groupe de poursuivants dans l’ascension du Pic de Nore (1ère cat., 12,3km à 6,3%). Pour son premier Tour, Julien Bernard a répondu aux ordres de son équipe qui avait placé deux autres cartouches à l’avant. Il s’est finalement classé dixième de l’étape.

Racontez-nous votre étape. 

Le plan de l’équipe était que soit moi soit Skujins anticipe la bagarre pour laisser Mollema tranquillement derrière. J’ai attendu le moment opportun, j’ai attaqué et j’ai rejoint Fabien  (Grellier) en tête. On a bien collaboré. J’ai essayé de prendre mon rythme dans la bosse et d’accélérer au fil des kilomètres, mais il y avait vent de face dans la vallée, j’y ai laissé pas mal de force. Dans la montée, ça m’a un petit peu manqué.

Avez-vous cru à la victoire au pied de l’ascension ? 

Avec deux minutes d’avance je me disais que c’était possible si ça se regardait un peu. Je savais que ça allait être compliqué, mais j’ai tenté ma chance et j’ai fait ce que l’équipe m’a demandé. Après on joue la victoire à la fin avec Mollema, c’est pas comme si j’étais parti seul et qu’il ne restait plus personne derrière. C’était une tactique d’équipe.

Vous finissez dixième de l’étape. 

Oui, ça…  J’aurais préféré finir 25e et que Mollema gagne la course.

La journée de repos va faire du bien. 

Oui forcément. Le peloton est super fatigué… Ça se sent, il suffit de voir les écarts qu’il y a avec le peloton sur les deux derniers jours. C’était encore une grande bagarre pour aller devant. Une fois devant, on se dit qu’on a laissé beaucoup d’énergie pour y aller. Après, une fois qu’on y est il faut jouer sa carte à fond. On a eu la chance d’être trois dans l’échappée, c’était déjà un bon point pour nous. Je pense qu’on peut être content de la journée.

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