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Egan Bernal n’a pas perdu son temps

Egan Bernal n’a pas mis bien longtemps pour arracher son premier succès sous ses nouvelles couleurs. Le prodige colombien, qui a fêté ses 21 ans seulement le mois dernier, s’est tout simplement imposé pour ce qui constituait sa deuxième course par étapes avec le Team Sky. La concurrence, sur la Colombia Oro y Paz, était il est vrai essentiellement nationale, mais elle avait certainement beaucoup l’allure. Nairo Quintana (Movistar) et Rigoberto Uran (EF Education First) apparaissaient naturellement en tête de liste des favoris, mais c’est donc bien Bernal qui a raflé la mise à l’occasion de la dernière étape, lançant ainsi idéalement sa carrière avec la structure britannique.

« Je me sentais très bien toute la journée et je disais aux gars : ‘Je me sens bien, je me sens bien!’ Mais je devais rester calme et attendre les derniers kilomètres, a exposé Bernal avant de monter sur le podium. Les trois ou quatre derniers kilomètres étaient les plus durs et c’est là que j’ai décidé d’attaquer. J’étais quatrième au général, donc je n’avais pas grand chose à perdre, j’avais tout à gagner ». Particulièrement fringuant, l’ancien protégé de Gianni Savio a su mettre en difficulté Uran, Quintana ou encore son coéquipier Sergio Henao pour construire les bases de succès : « J’ai tout donné et finalement j’ai pris un petit avantage. J’avais deux coéquipiers dans l’échappée (Sebastian Henao et Tao Geoghegan Hart, ndlr) et ils ont fait un travail incroyable ! Je disais à Tao : ‘Tao, Tao, t’y vas trop fort, ralentis !’ Il m’a aidé presque jusqu’aux derniers mètres. »

Egan Bernal a dès lors définitivement décroché ses compatriotes mais adversaires, avant d’échouer à dix secondes de Dayer Quintana pour la victoire d’étape. « Le plus important était de gagner le général et non pas l’étape, a-t-il affirmé. Bien sûr, ça aurait été encore mieux de gagner les deux, mais la priorité était le général. De fait, mes coéquipiers ont attendu mon attaque. C’est pourquoi je suis tellement fier et heureux d’être dans cette équipe. Ils m’ont soutenu et ont fait un travail incroyable ». Sixième du Tour Down Under le mois passé, champion de Colombie du chrono, à l’oeuvre en faveur de Sergio Henao pour le titre sur route de ce dernier, Egan Bernal réalise des débuts rêvés avec le Team Sky. L’ancien vainqueur du Tour de l’Avenir marche sur l’eau en ce début d’année.

« Je me sens très bien depuis quelques semaines, a-t-il confirmé. Sur le Tour Down Under, il faisait chaud, c’était rapide, et ça s’est bien terminé, puis le titre national contre-la-montre m’a donné un peu de confiance, je me suis aussi bien senti pendant la course sur route que Sergio a remportée, et je pense que tout allait dans la bonne direction. Je suis venu ici avec l’idée de faire de mon mieux. Cette course m’a donné l’opportunité de courir dans mon pays, dans ma patrie, devant mes compatriotes colombiens. C’est un honneur. Cette course est très positive pour le pays et j’espère que d’autres équipes viendront dans le futur ». Il restera pour sa part le tout premier vainqueur de la Colombia Oro y Paz. Et il est fort à parier ce n’est pas la seule empreinte qu’il laissera dans le cyclisme.

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