Tiesj Benoot, 5e : « J’espérais un meilleur résultat, mais je dois m’en satisfaire »
Tiesj Benoot n’a pas pu défendre son titre jusqu’au bout. Ce samedi sur les Strade Bianche, le leader de la Lotto Soudal était tout de même dans le coup. Une satisfaction, alors qu’il était encore incertain à quelques jours du départ de l’épreuve toscane. Touché au genou après une chute sur l’Omloop Het Nieuwsblad samedi dernier, le tenant du titre s’est remis à temps et était bien présent dans le petit groupe de favoris qui s’est dégagé à cinquante kilomètres de l’arrivée. Benoot a alors tenu jusqu’à l’attaque décisive de Jakob Fuglsang (Astana) à vingt-trois unités du but.
En fait, il semble qu’il se soit trompé d’Astana à marquer. Lui avait choisi la roue d’Alexey Lutsenko, mais c’est bien le Danois qui a décanté la course. Partis dans la roue de Fuglsang, Julian Alaphilippe (Deceuninck-Quick Step), le futur vainqueur, et Wout van Aert (Jumbo-Visma), n’ont pas été revus. Benoot a alors rallié l’arrivée dans le groupe des battus et s’est classé cinquième à une minute de la gagne.
Julian Alaphilippe : « Un début de saison au-delà de ce que je pouvais espérer »
« Au moment décisif, j’ai choisi la roue de Lutsenko – qui était à l’avant du groupe – car il avait l’air très fort. Quand ils ont attaqué, c’était alors difficile de réagir, a regretté le vainqueur de l’édition 2018. Dans le final, j’ai tout de même essayé de revenir, mais avec des coureurs qui ne collaborent pas, ce n’était vraiment pas simple. Bien sûr, j’espérai un meilleur résultat, mais je dois me satisfaire de cette cinquième place. »
Au moins, cette place d’honneur balaye certains doutes nés de sa chute sur le Nieuwsblad. D’autant qu’il a devancé Greg Van Avermaet (CCC) au sprint pour assurer la cinquième place. « On est toujours dans l’incertitude après une chute comme celle de la semaine dernière. Mais quand vous finissez cinquième, les doutes s’en vont et cela donne beaucoup d’espoir pour les semaines à venir, a positivé Benoot. J’étais l’un des plus forts dans le groupe de chasse. Quand vous bataillez avec Stybar, Van Avermaet et Lutsenko, vous ne pouvez pas vous plaindre. Mais bien sûr, quand vous commencez la course pour gagner, vous êtes déçus de ne pas terminer au moins sur le podium. »