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Laurent Pichon : « C’est incroyable »

C’est bien simple, Laurent Pichon marche sur l’eau actuellement. De retour dans la structure d’Emmanuel Hubert depuis l’hiver dernier, le Breton a retrouvé une pleine liberté qu’il ne manque pas de faire fructifier. En l’espace de quinze jours, dans cette seconde moitié du mois de mars, le coureur de la Fortuneo-Vital Concept a ainsi raflé plus de bouquet que sur la totalité de ses sept précédentes années chez les pros. Entre 2010 et 2012, Pichon avait certes levé les bras, mais bien souvent sur des épreuves de « second rang », mêlant amateurs et professionnels. Ce qui diffère en tout point avec la situation actuelle puisque le puncheur de 30 ans a remporté la Classic Loire Atlantique, une étape de la Semaine Coppi et Bartali ainsi que la Route Adélie de Vitré en l’espace de deux semaines.

Clou du spectacle, c’est devant les siens, en Bretagne, qu’il a décroché son troisième succès de l’année. « J’avais fait deux fois deuxième avec le maillot Bretagne Schuller, rappelait-il à l’issue de la course, dans un communiqué. Dans un coin de ma tête je m’étais dit que revenir avec l’équipe allait peut-être me porter chance. Je ne m’étais pas trompé, c’est top. À moins de deux tours de l’arrivée, David Gaudu a attaqué dans la bosse, je savais qu’il marchait bien donc je l’ai suivi. On s’est retrouvés à cinq coureurs, dont quatre bretons, à l’avant. On a passé de bons relais et on a conservé notre avance. Julien Simon a lancé le sprint à 200m de l’arrivée, j’étais un peu enfermé contre les barrières mais ça a bien voulu s’ouvrir et j’ai pu passer ».

Lucide, Laurent Pichon ne voulait émettre aucun regret sur son aventure de quatre ans à la FDJ, souhaitant surtout profiter de son euphorie actuelle. « En huit saisons chez les professionnels, je n’avais jamais réussi à gagner à ce niveau là ; en moins de 15 jours, j’en gagne trois, c’est incroyable », a-t-il ajouté avant de poursuivre auprès du journal L’Equipe : « La roue tourne dans le bon sens en ce moment. Je voulais qu’on me refasse confiance. J’ai beaucoup bossé pour des leaders pendant quatre ans et ça m’a fait progresser. Ensuite, tactiquement, j’avais perdu cet instinct de vainqueur. J’avais même perdu certains repères. Je crois maintenant que j’aimerais bien découvrir enfin le Tour de France. J’ai souvent travaillé dans l’ombre mais ça m’a permis de prendre de la caisse. »

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