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Michael Matthews a dépensé trop d’énergie avant le sprint

Michael Matthews (Australie) aurait bien aimé faire le doublé : Contre-la-montre par équipes avec Sunweb et course en ligne. Avec une équipe d’Australie qui lui était dédié, il partait dans les meilleures conditions. Malheureusement pour lui il y avait deux coureurs en trop : Alexander Kristoff (Norvège) et surtout Peter Sagan (Slovaquie). Matthews prend le bronze. Quatrième l’an passé à Doha et deuxième il y a deux ans à Richmond, l’Australien n’en peut plus de tourner autour.

 » Je suis content d’être sur la podium mais c’est la mauvaise marche, déclarait Matthews à CyclingNews.comJ’étais en bonne position à 500 mètres de la ligne mais j’ai été un peu débordé par Sagan et un coureur Tchèque. J’ai essayé de me battre pour récupérer ma place entre les deux virages mais j’y ai laissé beaucoup d’énergie dont j’avais besoin pour le sprint. C’est dur de dire si j’étais assez fort pour gagner mais ça aurait été bien d’avoir pu essayer. J’ai dû utiliser beaucoup d’énergie juste pour revenir et quand je suis revenu, ils lançaient déjà le sprint. »

C’est souvent la grande inconnue des Championnats du Monde. Lorsque le circuit propose une difficulté qui peut à la fois faire le jeu des audacieux en même temps qu’elle peut permettre aux sprinters qui passent le mieux les bosses de revenir se disputer un sprint dans le final, quelle tactique adopter ? Si on est un sprinter comme Alexander Kristoff (Norvège), c’est assez simple, il faut s’accrocher à l’avant et espérer le retour du peloton. Quand on est un sprinter puncher comme Michael Matthews (Australie), c’est plus compliqué. D’un côté il y a la possibilité d’attendre le sprint avec le risque qu’il y ait un coureur plus rapide, ou qu’une échappée aille finalement au bout, et là bonjour les regrets si les jambes étaient là pour suivre. De l’autre il y a la possibilité de miser sur une course offensive avec l’espoir qu’un groupe se forme à l’avant sans les plus purs sprinters et ainsi de pouvoir faire parler la pointe de vitesse à l’arrivée. Cette deuxième option avait l’avantage de laisser moins de place aux regrets si tout ne se passe comme prévu et c’est celle pour laquelle Michael Matthews semble avoir opté. Finalement seuls deux coureurs ont réussi à sortir et se sont fait rattrapés à un peu moins de 2 kilomètres de l’arrivée avant une arrivée en sprint massif. Et pourtant la médaille de bronze de Michael Matthews lui fait penser que s’il avait joué différemment, il aurait eu plus de chance au sprint.

« J’ai sauté sur beaucoup d’attaques mais personne n’arrivait vraiment à faire quelque chose. Le peloton était encore trop conséquent et j’ai perdu beaucoup d’énergie en faisant ça. Au même moment Sagan était à l’abri dans le peloton et pariait sur un regroupement. Peut-être aurais-je dû faire de même. »

En même temps Sagan lui-même avouait après l’arrivée qu’à 5 kilomètres de la fin, il pensait que tout était fini. C’est la belle incertitude des Mondiaux sur ce type de circuit.

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