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Giovanni Visconti : « C’est ma plus belle »

Giovanni Visconti n’est certainement pas le coureur le moins pourvu en victoires du peloton. Notamment sacré trois fois champion d’Italie par le passé, le Sicilien de 34 ans a connu de succès à la pelle lors de ses treize années de carrière. Pourtant, celle acquise ce samedi sur le Tour d’Emilie, au terme d’un solo de quinze kilomètres, a occasionné une vraie émotion chez le coureur de la Bahrain-Merida. Au moment de livrer son ressenti, quelques instants après son arrivée triomphale aux abords du sanctuaire de la Madone de San Luca, à Bologne, Visconti est apparu très touché.

« Il n’y a pas de mots, a soufflé le Transalpin, dont les deux victoires majeures, sur le Giro, remontent à 2013. Enfin, c’est une libération. Les gens oublient parfois tel ou tel coureur, et n’ont pas conscience que notre rôle peut évoluer. Je me suis beaucoup amélioré en montagne, mais j’ai perdu l’explosivité qui me caractérisait et qui m’a fait gagner une trentaine de courses chez les pros. Il semblait que les gens m’avaient oublié, mais j’ai continué à travailler en silence et j’en suis satisfait. Réussir à convertir une telle opportunité est incroyable, et j’ai fait un numéro incroyable. Je pense que c’est ma plus belle victoire professionnelle. C’est un rêve et j’espère me réveiller le plus tard possible. »

Véritablement aux anges, Visconti ne partait pourtant pas dans le rôle de leader chez Bahrain-Merida ce samedi matin. Néanmoins, l’équipe du Golfe, de basse articulée autour de Vincenzo Nibali, a su profiter des circonstances de course pour mener à bien sa quête de victoire. « À trois tours du terme, j’ai demandé à Nibali s’il se sentait de faire un tour plus rapide, il m’a dit oui, raconte l’ancien coureur de la Movistar. Antonio Nibali a alors pris les commandes et a bien fait réduire le peloton, tout le monde était dans le dur. Puis, Nibali et Pellizotti m’ont dit d’essayer afin de faire travailler la Sky derrière. C’est ce que j’ai fait, mais la Sky était visiblement un peu fatigué et ils n’ont pas réussi à me reprendre. Kilomètre après kilomètre, j’ai senti que ma chance tournait, et dans les dix dernières minutes, je rêvais de mon arrivée. C’est incroyable. »

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