André Greipel a le blues du sprinteur
Rien ne va plus pour André Greipel (Lotto – Soudal). On a pu voir sur le Tour de France qu’il ne manquait pas forcément de vitesse mais qu’il se faisait souvent piéger au positionnement. Même problème sur le BinckBank Tour cette semaine, même s’il fait toujours mieux que Marcel Kittel (Quick Step) ou Arnaud Démare (FDJ) par exemple. Neuvième à Voorburg lundi, treizième à Ardooie hier, où il s’était imposé à plusieurs reprises par le passé, le Gorille de Rostock est dans le doute.
« Comme vous pouvez le voir, l’équipe continue de croire en moi mais c’est comme si j’avais perdu mon instinct pour prendre les bonnes décisions, explique-t-il à Het Nieuwsblad. (Hier) j‘étais dans les quatre premières positions à 400 mètres et à la fin je n’ai même pas pu sprinter. J’ai complètement perdu mon instinct sur le vélo… Ce n’est clairement pas le meilleur moment de ma carrière mais que puis-je faire ? »
Greipel, qui vient de fêter ses 35 ans, reste un sprinter prolifique avec quatre victoires cette année dont une étape du Tour d’Italie où il s’était aussi emparé du premier maillot rose de sa carrière. Pour la première fois aussi cette année, André Greipel a vraiment axée sa préparation de début de saison sur les classiques flandriennes. Il a notamment pris la septième place à Paris-Roubaix.