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Rohan Dennis : « Je pensais que ça allait se jouer à dix secondes près »

Il n’a laissé de place à personne d’autre. Pour son premier titre mondial dans le contre-la-montre, Rohan Dennis n’a pas fait les choses à moitié. Ce mercredi à Innsbruck, l’Australien a tout simplement écrasé l’épreuve. Le tenant du titre, Tom Dumoulin, s’est retrouvé impuissant et repoussé à plus d’une minute et vingt secondes sur les 52 kilomètres du parcours. Après ses deux succès sur la dernière Vuelta, en plus d’un autre acquis sur le Giro en mai dernier, Rohan Dennis a confirmé, avec brio, son ascension au sommet du contre-la-montre international.

Rohan, avez-vous compris dès le départ que vous étiez dans une grande journée ?

Disons que l’échauffement s’était bien passé, j’ai senti que j’avais de bonnes jambes. Ma fréquence cardiaque comparée à la puissance que je produisais me semblait très bonne. Sur le vélo, j’avais la sensation d’être fort également. Mais une fois cela dit, on ne sait jamais comment les autres vont performer. Et puis, je me sentais bien aussi l’an passé (8e, ndlr) et l’année d’avant (6e, ndlr)… Au final, je ne pouvais que contrôler ce qui dépendait de moi, impulser mon propre rythme, me lancer et faire ce que je sais faire, exécuter le plan du mieux possible. On ne sait jamais que l’on va gagner jusqu’à ce qu’on franchisse la ligne et qu’on fasse le meilleur temps.

Vous aviez quand même connaissance des temps de Tom Dumoulin ?

Oui, je savais qu’au premier intermédiaire, j’avais neuf secondes d’avance. Au pied de la montée, on avait aussi placé quelqu’un de chez nous pour faire un écart. Il m’a dit que j’avais 35 secondes d’avance, et je savais que si je contrôlais bien ma puissance dans la montée, ce serait suffisant pour au moins faire aussi bien que Tom. Quand j’ai appris qu’il était passé avec une minute de retard au sommet, j’ai simplement essayé de rester calme et de rester sur le vélo (sourires).

Avez-vous été surpris par ces écarts ?

Oui tout à fait. Honnêtement, je pensais que ça allait se jouer à dix secondes près avec Tom Dumoulin. C’était loin d’être le cas, mais je ne prends pas ça pour acquis. Je suis sûr que la prochaine fois qu’on s’affrontera, il en mettra une bonne aussi et que ça sera plus serré.

Vous avez toujours été un spécialiste, mais cette année, vous avez quasiment écrasé tous les chronos auxquels vous avez pris part …

Oui, mais il (Tom Dumoulin, ndlr) m’a quand même battu au Giro dans le prologue inaugural (sourires). Il arrive encore que je perde, mais certainement, j’ai progressé en chrono cette année. Il reste que j’ai toujours l’ambition d’être un coureur de classement général et je ne comprends pas trop comment mon niveau contre-la-montre a pu tellement s’élever alors que j’ai particulièrement travaillé sur mes capacités de grimpeur sur la première partie de saison. La deuxième, j’ai plus travaillé le contre-la-montre, c’est vrai. Peut-être que la force que j’ai acquise en voulant devenir un coureur de général a porté ses fruits au niveau du chrono.

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