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Giro d’Italia – Les enseignements de la huitième étape

Au terme d’une étape très animée hier, Gorka Izagirre a mené une échappée à son terme, devançant dans la bosse finale à Peschici, son ancien coéquipier Giovanni Visconti et l’Espagnol Luis León Sánchez. Au classement général, Bob Jungels a conservé sa tunique de leader. Avant le Blockhaus aujourd’hui, Cyclingpro.net évoque les enseignements de la huitième étape.

Des ouvertures pour les audacieux

Il n’est pas rare de voir des échappées aller au bout sur le Giro mais cette année, les équipes de leaders, et celles des sprinteurs, ont été particulièrement clémentes concernant les bons de sortie. Car en plus de la victoire surprise du premier jour de Lukas Pöstlberger parti en facteur, et celle de Fernando Gaviria lors de la troisième étape à Cagliari après un coup de bordure lancé par Quick-Step Floors qui a permis à sept hommes de se jouer la gagne, trois étapes ont réussi à des coureurs échappés. Jan Polanc a créé la sensation en réalisant un très joli numéro sur les pentes de l’Etna, résistant au retour du peloton malgré un fort vent de face. Silvan Dillier avait réglé l’échappée il y a deux jours à Terme Liugiane tandis que Gorka Izagirre l’a imité hier à Peschici. Il y a donc des ouvertures pour les échappés sur ce Giro 2017 et cela devrait continuer après l’étape du Blockhaus et le chrono de Foligno.

Les équipiers savent scorer chez Movistar

On parle souvent de la force collective de Quick-Step Floors qui fait chaque année gagner plus de la moitié des membres de son équipe mais Movistar a aussi cette vertu. Gorka Izagirre a décroché hier son deuxième succès de la saison et la vingt-quatrième pour son équipe. Et si Alejandro Valverde et Nairo Quintana sont responsables des deux tiers de ces victoires, Izagirre n’est autre que l’un des huit coureurs à s’être imposés cette année au sein de l’effectif espagnol. Jonathan Castroviejo, Alex Dowsett, Rory Sutherland, Jasha Sütterlin et Carlos Barbero ont aussi levé les bras.

Être trop nerveux est souvent contre-productif

L’exemple de Valerio Conti sur la huitième étape est flagrant. Perdre son calme est souvent néfaste en cas de course à la victoire. Hier, le jeune italien de la formation UAE Team Emirates a un temps pensé à prendre le maillot rose et il a fait preuve de nervosité. Virtuel leader après l’ascension du Monte Sant’Angelo, Conti ne pointait qu’à 2’10 au général et sa présence semblait déranger certains de ses compagnons d’échappée. Au lieu de faire bonne figure, Conti a pesté après les différents coureurs qui l’accompagnaient, les invitant à passer des relais contre leur gré. Il a ensuite accompagné le groupe parti pour la gagne mais, comprenant que le maillot rose lui échappait, il a alors tout misé sur la victoire d’étape, sautant après presque toutes les offensives de ses rivaux. Finalement, l’Italien a tout perdu dans le virage suivant la flamme rouge puisque, alors qu’il était en tête, il a glissé et s’est retrouvé à terre, ses rêves de victoire envolés. La nervosité du Transalpin n’y est probablement pas étrangère

Les favoris attendaient le Blockhaus

Malgré une belle attaque de Mikel Landa, les favoris sont encore restés sur la réserve hier dans le final de Peschici. Ils se sont encore tous neutralisés et sont arrivés dans le même temps. Preuve que l’étape du Blockhaus était dans tous les têtes. Les leaders se sont préservés pour ce terrible col qu’ils affronteront aujourd’hui.

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