Greg Van Avermaet : « (demain), une classique dans un Grand Tour »

Première journée en jaune pour Greg Van Avermaet (BMC) et elle a été nerveuse bien sûr comme souvent sur le Tour de France. Dans l’équipe américaine, on avait dit avant le départ du Tour que prendre le maillot jaune à Cholet serait idéal car avec les étapes nerveuses qui arrivent, courir à l’avant sera un avantage énorme. Ça s’est effectivement vérifié aujourd’hui mais ça devrait être encore plus le cas demain avec cette étape tant attendue de Quimper et son profil en forme de classique vallonnée.

Greg, comment ça va se passer demain entre vous, qui pouvez espérer une victoire d’étape et Richie Porte ?
On verra. Nous sommes huit dans l’équipe, donc ça fait six en plus de Richie et moi. Je pense que tout le monde va faire de son mieux pour nous protéger. Nous avons deux objectifs même si il est certain que Richie est plus important et qu’il ne faudra pas perdre de temps. Après nous verrons dans le final ce qu’il est possible pour moi de faire et comment les jambes seront aussi car ce sera une journée difficile. Ce sera un peu une classique dans un Grand Tour.

Vous pensez qu’il y aura des écarts entre coureurs du classement général ?
Je pense qu’il y en aura oui. J’imagine que ce sera une étape difficile. Après bien sûr, tout dépendra de qui voudra défendre ou aller tenter de décrocher la victoire. Ce sera la grosse question. Je pense que pour les coureurs du classement général ça va être la première étape difficile donc oui il devrait y avoir des différences.

Il y a encore eu des chutes aujourd’hui. Pourquoi y en a-t-il tant ?
Je pense juste que c’est le Tour de France, la plus grande course au Monde et tous les directeurs sportifs disent la même chose à leurs coureurs via les oreillettes : restez à l’avant avec le leader. Je pense que c’est le problème. Tout le monde veut être à l’avant. Tout le monde a vu les deux premières étapes et ce qu’il peut se passer quand vous n’êtes pas bien à l’avant… ça rend le peloton extrêmement nerveux, ce qui n’est pas super pour nous les coureurs. Mais c’est dans les habitudes de cette course, d’autant plus quand il y a encore peu d’écarts au classement général. Je ne pense pas qu’il faille blâmer le parcours, c’est juste les coureurs et la pression qu’ils ont sur les épaules qui provoquent les chutes