Pello Bilbao : « Je n’avais plus l’énergie pour sprinter »
Pello Bilbao est passé tout proche d’une nouvelle victoire de prestige, ce jeudi, à Bagnères-de-Bigorre. Après avoir levé les bras à deux reprises sur le Giro, le coureur espagnol d’Astana devait se contenter du premier accessit à l’arrivée de la douzième étape du Tour de France. Parti dans l’échappée de quarante coureurs qui a animé la course, Bilbao semblait pourtant mal embarqué au sommet de la Hourquette d’Ancizan. Légèrement distancé par Simon Yates et Gregor Mühlberger dans cette ultime ascension, le Basque a alors réussi à recoller dès les premiers lacets de la descente. Ce trio s’est ensuite entendu jusqu’à la dernière ligne droite, Yates dominant Bilbao et Mühlberger sur une pointe.
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« J’étais content d’avoir l’opportunité de me battre pour l’étape aujourd’hui. Je pense n’avoir commis aucune erreur dans le final. J’étais parfaitement placé pour le sprint, mais je n’ai pas pu rivaliser avec Simon Yates car je n’avais plus l’énergie pour sprinter, expliquait Bilbao à l’arrivée. J’ai dû faire un gros effort pour combler le trou sur lui et Mühlberger dans la dernière ascension. A ce moment-là, j’ai compris qu’ils étaient plus forts que moi. »
Le coureur basque va maintenant se concentrer sur son rôle d’équipier de luxe au service de Jakob Fuglsang. « C’était probablement ma dernière chance sur ce Tour, car nous allons maintenant tout miser sur le classement de Jakob Fuglsang. Je pense vraiment qu’en travaillant dur en équipe, nous pouvons le replacer dans la lutte pour le podium. » Le Danois devra d’abord réaliser un bon chrono ce vendredi pour se rapprocher de ses rivaux, avant de pouvoir mettre à profit la force de frappe de la sélection Astana.
😫So close.. But still, great work of our @PelloBilbao1990!💪#TDF2019 #AstanaProTeam pic.twitter.com/APzrmvdhBR
— Astana Pro Team (@AstanaTeam) 18 juillet 2019