Tour de France : Tim Wellens veut défendre son maillot à pois
Tim Wellens a bien mérité le titre de coureur le plus combatif ce lundi. Parti en échappée au km6 avec quatre autres coureurs, le Belge de la Lotto Soudal s’est isolé en tête à 50 unités du but. Il a alors pu passer en tête des quatre difficultés répertoriées au parcours de la troisième étape, s’emparant du maillot à pois de meilleur grimpeur. Arrêté par une crevaison au sommet de l’ultime bosse, Wellens a vu de près le lancement de la fusée Julian Alaphilippe. Avalé ensuite par le peloton, le Belge a terminé à plus de neuf minutes du vainqueur tricolore, mais se consolait bien volontiers avec sa nouvelle tunique.
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« D’habitude je ne suis pas forcément candidat à l’échappée, mais je tente quand même le coup de temps en temps. Cette fois-ci, j’ai voulu y aller, détaillait Wellens à l’arrivée. Je me sentais très bien et j’ai eu envie d’accélérer, mais les autres ne se sentaient pas assez forts. J’ai finalement pris la décision d’y aller tout seul et ça m’a tout de même rapporté ce maillot à pois. Nous sommes sur la plus grande course du monde : c’est un honneur de porter un maillot distinctif sur le Tour de France, surtout que celui-là est très sympa. Je vais essayer de le garder maintenant, on verra comment se passent les prochains jours. »
Au pied de la Côte de Mutigny, Wellens comptait encore près d’une minute d’avance sur le peloton lancé à sa poursuite. Il pouvait alors nourrir des espoirs de victoire, avant qu’un ennui mécanique ne le contraigne à l’arrêt au sommet. « Au début, je roulais pour les points du maillot à pois. Mais à un moment donné, j’ai commencé à y croire. Au pied de la dernière ascension j’ai eu une crevaison. Je voulais changer ma roue au sommet avec la voiture neutre, mais il n’y en avait pas! J’aurais aimé pouvoir suivre Alaphilippe, continuer quelques kilomètres avec lui, mais il a montré qu’il était le plus fort. »