L’actu en bref : Nairo Quintana n’aime pas la stratégie à 3 leaders, Rally Cycling à l’assaut de l’Europe…

Hilaire Van der Schueren et Walter Planckaert vont pouvoir continuer à conduire

Il y a une dizaine de jours, nous vous parlions des problèmes de deux directeurs sportifs emblématiques belges qui vont atteindre la limite d’âge pour conduire en course fixée par la fédération belge (plus de 70 ans, lire ici) : Hilaire Van der Schueren (Wanty – Groupe Gobert) et Walter Planckaert (Sport Vlaanderen – Baloise). Les deux vétérans belges prônaient pour un changement de régulation faisant valoir leur bon comportement en comparaison de directeurs sportifs plus jeunes (ou moins vieux) qui avaient déjà pu occasionner des accidents. Et bien le changement est arrivé.

« La mesure (limite d’âge à 70 ans) va être remplacée par l’introduction d’un certificat d’aptitude à la conduite. Ce certificat doit être attaché à la demande de licence. La mesure prendra effet dès 2019 et sera appliquée pour tous les directeurs sportifs des équipes UCI et des clubs, y compris ceux qui demandent une licence pour la première fois. Les nouveaux directeurs d’équipe seront aussi soumis à un test théorique et a un stage obligatoire ». 

Nairo Quintana n’aime pas la stratégie à 3 leaders

Il semble que la stratégie Movistar à 3 leaders sur le Tour de France ne plaise vraiment pas à grand monde. Même si ce n’est qu’une demie surprise, le dernier à avoir affirmé son peu d’enthousiasme pour cette stratégie est Nairo Quintana lui-même. « Je n’aime pas quand il y a trois leaders. Eusebio (Unzué, le manageur de l’équipe) est convaincu que c’est une bonne idée, mais personnellement, je n’aime pas » a-t-il déclaré à France24. Au moins là dessus, il doit être d’accord avec Mikel Landa et Alejandro Valverde. Landa justement a annoncé son intention de doubler Giro et Tour même s’il a révélé récemment que pour l’instant il n’en avait pas parlé à Unzué (lire ici). Quand à Valverde, il a lui publiquement indiqué que le Tour ne l’intéressait pas et qu’il préférait faire Giro et Vuelta (lire ici).

Roman Kreuziger visera les Ardennaises et le Tour de France en 2019

2018 a été en quelque sorte l’année du renouveau pour l’expérimenté Roman Kreuziger (Mitchelton – Scott). À 32 ans, il a rappelé de quoi il était capable avec une très belle série d’Ardennaises : deuxième de l’Amstel Gold Race, quatrième de La Flèche Wallonne et huitième de Liège-Bastogne-Liège. Plus récemment, il a montré que sa bonne semaine ardennaise n’était pas qu’un coup d’éclat en terminant aussi sixième du difficile Championnat du Monde de Innsbruck. En 2019 il changera de nouveau d’équipe en rejoignant Dimension Data. Il y retrouvera notamment celui qui l’avait devancé sur l’Amstel Gold Race, Michael Valgren (Astana) et un ancien double vainqueur de cette même épreuve : Enrico Gasparotto (Bahrain – Merida). Ensemble, ils formeront sans doute l’une des plus fortes équipes des Ardennaises.

Ce n’est donc pas une surprise si Kreuziger a révélé à isport.cz que parmi ses deux grands objectifs, il y aura les Ardennaises. L’autre grand objectif sera le Tour de France. Avec la motivation retrouvée Kreuziger veut voir ce qu’il peut y faire. On apprend aussi dans cette interview que le Tchèque fera sa rentrée sur le Tour d’Oman (16-21 février) et enchaînera avec l’UAE Tour (25 février – 2 mars). Le reste de son programme n’est pas encore pleinement défini notamment quant au choix entre Paris-Nice (10-17 mars) et Tirreno Adriatico (13-19 mars)

Rally Cycling vise Paris-Roubaix et le Tour de France

On apprenait ces jours-ci que le Français Stéphane Heulot allait rejoindre l’encadrement de l’équipe américaine Rally Cycling (lire ici). Le Breton en a révélé un peu plus sur les objectifs européens de son nouvel employeur dans une longue interview au journal Le Télégramme. « Rally Cycling n’a qu’un rêve : être au Tour de France et disputer les plus belles courses du monde, explique notamment Heulot. Mais ça ne se construit pas du jour au lendemain. Charles Aaron (le manageur général de la structure) cherchait donc un manager général européen. J’ai signé avec l’équipe Rally, il y a une dizaine de jours, et on est même allé voir Christian Prudhomme dans la foulée« .

Le chemin s’annonce donc encore long et la structure américaine y est préparée, mais selon Heulot, des premiers pas importants pourraient être franchis quand même assez rapidement. « On a déjà la chance de participer à plusieurs courses d’ASO et on aimerait beaucoup monter déjà d’un cran en 2019 en participant à Paris-Roubaix. Ce serait une belle découverte. Christian Prudhomme nous a dit que la porte n’était pas fermée. Allons-y donc étape par étape, step by step. On doit d’abord franchir un grand pas en 2020« .

Quant à la distribution des rôles, la question ne semble pas clairement résolue. « Stéphane jouera un rôle fondamental dans la mondialisation de Rally Cycling, déclarait Charles Aaron. Il se concentrera sur la recherche de sponsors, les invitations pour les courses, et participera au recrutement d’athlètes aux côtés du directeur de la performance, Jonas Carney, pour les équipes masculine et féminine ». Alors que dans Le Télégramme, Heulot explique : « Charles Aaron, qui est un businessman dans le bon sens du terme, gère son équipe comme une entreprise. Il laisse donc gérer le sportif à des gens qu’il estime plus qualifiés. Il fait donc ce que je trouvais le plus difficile dans ce métier avant, c’est-à-dire pérenniser les partenaires, en trouver d’autres. Moi, je vais uniquement me concentrer sur la progression de l’équipe et le maintien du projet sur les rails« .

Des problèmes de pression artérielle dans la jambe gauche de Pauline Ferrand-Prévot

Comme elle le dit elle-même dans son post sur les réseaux sociaux, Pauline Ferrand-Prévot a une bonne et une mauvaise nouvelle. La bonne nouvelle est qu’elle connait désormais l’origine des problèmes physiques qui l’handicapent depuis maintenant plusieurs année, elle qui pourtant, dans sa jeune carrière (elle aura 27 ans en février prochain), a déjà réalisé l’exploit d’être Championne du Monde de cyclo-cross (2014), de VTT (2015) et de route (2015). La mauvaise nouvelle est que ledit problème n’est pas anodin. Il touche la pression artérielle de la jambe gauche de la championne française et pour l’instant l’origine du mal est inconnu. Ferrand-Prévot va voir un spécialiste le 12 décembre prochain pour essayer d’en savoir plus et de trouver un remède.

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