Sort des coureurs de l’Armée de Terre : Silence radio du côté du Ministère…

Depuis l’annonce de la disparition de l’équipe de l’Armée de Terre (cliquez ici), presque chaque semaine on entend le nom d’un des ses coureurs redescendant chez les Amateurs. Si la décision de l’arrêt de la structure n’a pas été trop critiquée, il s’agit d’une décision politique prise par la nouvelle Ministre des Armées, son timing l’a fortement été. Difficile de retrouver une équipe à la mi-novembre. Si les treize coureurs qui étaient encore sous contrat militaire pour l’an prochain, et au delà pour certains, verront leur contrat honoré (engagement de l’Armée), d’après l’UNCP (Union Nationale des Coureurs Professionnels) ils peinent à trouver un interlocuteur au sein de l’Armée pour en savoir plus sur leur avenir.

Dans un communiqué, l’UNCP « s’indigne » face au comportement de l’Armée. D’une part, selon le syndicat, « Depuis (l’annonce de l’arrêt de l’équipe) les coureurs concernés attendent des informations sur leur devenir à la fois sportif et professionnel mais ils n’ont trouvé au sein de l’Armée aucun interlocuteur susceptible de répondre à leurs interrogations légitimes » . D’autre part, l’Armée n’a pas honoré de sa présence une réunion prévue ce vendredi 22 décembre, programmée « à l’initiative de la LNC et de la FFC (…), en concertation avec  l’Armée, afin d’examiner les solutions que cette dernière pouvait proposer pour l’avenir de ses coureurs qui, à 10 jours de la nouvelle saison sportive, n’ont toujours aucune perspective professionnelle » .

Le principal enjeu de cette réunion concerne la possibilité des coureurs encore sous contrat avec l’Armée de Terre de pouvoir courir à l’échelon professionnel. En effet l’Armée s’est engagée à honorer les contrats en cours (les recrues 2018 ne sont pas concernées). Toutefois si ces coureurs trouvent un contrat professionnel, ils doivent démissionner l’Armée. Mais cette hypothèse a peu de chances de se réaliser car à la date de l’annonce de l’arrêt de l’Armée de Terre presque toutes les équipes avaient bouclé leurs budgets. Il n’y a donc plus de places libres. Alors la solution a été proposée que les coureurs encore sous contrat avec l’Armée puissent s’engager avec une équipe professionnelle (Conti pro ou Conti) tout en étant toujours rémunérés par l’Armée de Terre. Mais sans accord de cette dernière, rien n’est possible.

Tout espoir n’est pas perdu puisque d’après l’UNCP, une entrevue entre le Ministre des Armées et les présidents de la LNC et de la FFC est prévue le 9 janvier… mais le temps presse. Et rien ne dit qu’il n’y aura pas de nouveau d’annulation de dernière minute.

5 commentaires

  1. A la caserne tout simplement 🙂 S’ils ont fait leurs classes, ils peuvent facilement intégrer une division de l’armée de terre et se former aux différents métiers de l’armée. Logiquement, ça devrait juste consister en un reclassement, ils peuvent devenir parachutistes ou conducteurs de chars par exemple, ou se réorienter en gendarmerie. Je ne vois pas du tout où est le problème à partir du moment où ils sont en contrat avec l’armée ??

    Par contre, on peut s’interroger sur les coureurs ayant fuit l’armée pour être embauchés dans des structures cyclistes privées alors qu’ils sont encore sous contrat avec l’armée de terre… Un militaire peut-il démissionner et rompre son contrat aussi facilement ?

    Ils étaient « avant tout des militaires ». C’était du « pipo » pour les masses médias, on comprend aujourd’hui qu’ils étaient « avant tout des cyclistes » et qu’ils cherchent à fuir l’armée par tous les moyens pour continuer à faire du vélo 🙂

    1. Quand est-ce qu-il a été décrété que ces coureurs étaient des avant tout des militaires? Ce sont des cyclistes professionnels qui signe un contrat avec une équipe qui a comme particularité d’être financée par le ministère de la Défense. Par conséquent ils doivent s’engagé pour la durée du contrat.
      Ils peuvent quitter l’équipe car le ministère est d’accord…
      Avant d’écrire des commentaires renseignez vous sur cette équipe.
      Merci d’arrêter de polluer l’espace commentaires sur la moitié des articles du site.

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