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Alexander Kristoff : « Je savais qu’il ne fallait pas sprinter plus de 200 mètres »

Il a manqué une roue à Alexander Kristoff (UAE – Team Emirates) pour remporter une troisième victoire sur le Tour de France, qui aurait été sa première depuis 2014. Le Norvégien a livré un beau sprint, bien calculé mais a dû s’incliner face à la superpuissance Peter Sagan (Bora – Hansgrohe). Toutefois la performance du jour du Champion d’Europe peut le remettre en confiance, lui qui n’avait pas fait mieux que quatrième sur ce Tour, à Fontenay-le-Comte, le premier jour et à Amiens.

Alexander, racontez-nous ce sprint.
J’étais un peu trop à l’arrière à 2 kilomètres de l’arrivée et je ne voyais pas mes coéquipiers. Nous nous sommes perdu. J’ai fait un gros effort pour recoller à la roue de Degenkolb puis celle de Démare. J’étais idéalement positionné mais j’y ai aussi laissé des forces. Je pense toutefois que je n’ai pas fait d’erreur. Je savais qu’il ne fallait pas lancer trop tôt parce que les 500 derniers mètres montaient légèrement. Je savais qu’il ne fallait pas sprinter plus de 200 mètres. J’ai attendu, j’ai attendu, puis j’ai lancé mon effort. J’ai fait un bon sprint mais Sagan était juste un peu plus rapide.

Sans Gaviria, Groenewegen et d’autres grands sprinters, ce sprint était-il différent ?
Il y a moins de sprinters mais en contrepartie, il y a plus de coureurs qui pensent avoir une chance et qui se mêlent à la bagarre. Je n’ai pas vraiment senti de différence dans le sprint finalement mais je remonte dans le classement de l’étape. Je suis deuxième aujourd’hui et les autres jours j’étais plutôt autour de la cinquième place. Mais c’est sûr qu’une partie des coureurs les plus rapides ne sont plus là et que des gars comme moi, Degenkolb et Démare ont plus de chances mais il ne reste plus beaucoup d’opportunités.

Vous êtes l’un des sprinters qui a le mieux passé les Alpes. Face à la vague d’abandon hier et les hors délais du jour précédant, vous ne redoutez pas les Pyrénées ?
Je pense que les Alpes étaient plus dures que ne le seront les Pyrénées mais on ne sait jamais. Une étape comme hier est l’une des étapes les plus dures que nous pouvons faire et c’est pour ça que beaucoup de sprinters ont abandonné. Nous sommes partis avec dés délais très courts, ils ont même dû être augmentés en cours d’étape. C’est étrange de partir avec une règle et que celle-ci évolue en cours d’étape. Nous nous battions pour 30′ et finalement les délais étaient de 40′. Je me souviens d’avoir déjà fait des étapes similaires sur le Giro mais alors les délais étaient d’une heure. Hier on est parti en pensant que ce serait 30′ donc pour certains, c’est vite devenu compliqué.

* L’annonce de l’augmentation des délais a été faite officiellement un peu après 15h, alors que la tête de course était aux alentours du kilomètre 100 (voir dans notre direct commenté de la 12e étape)

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