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Victor Campenaerts, 3e : « C’était le maximum que je pouvais ambitionner »

Victor Campenaerts sortait d’un relatif échec sur le dernier contre-la-montre du Tour d’Espagne. Seulement douzième à Torrelavega, le champion d’Europe n’avait pas su honorer son statut. Il l’a en revanche admirablement fait ce mercredi à l’occasion d’une échéance bien plus importante encore, sur le championnat du monde de la discipline. Derrière deux coureurs qui semblaient intouchables au départ, Rohan Dennis et Tom Dumoulin, qui l’ont finalement bien devancé à l’arrivée, c’est donc le coureur de la Lotto-Soudal qui a réussi à signer le troisième meilleur temps à Innsbruck. Constamment dans l’allure et auteur d’une belle montée – bien aidé par un vélo allégé pour l’occasion (lire ci-dessous) – , Campenaerts a réalisé l’une de ses toutes meilleures performances dans l’exercice et décroché sa toute première breloque au niveau mondial. C’est donc naturellement avec le sourire qu’il s’est présenté en zone mixte par la suite.

Victor, vous êtes satisfait de cette troisième place ?

Oui, bien sûr. Hier, et il y a déjà quelques mois, je savais que ce que je pouvais ambitionner de mieux, c’était la troisième place. Mais je savais aussi qu’il serait très très compliqué de l’obtenir sur un parcours si escarpé. Finalement, je suis bien troisième et je suis super heureux. En plus de cela, je luttais face à Tom Dumoulin sur ce parcours pour la deuxième place ! Je ne m’y attendais pas du tout. J’aurais presque pu avoir la médaille d’argent, mais honnêtement, je suis déjà très ravi avec cette médaille de bronze.

Quand Tom Dumoulin s’est présenté dans la dernière ligne droite, avez-vous cru à cette deuxième place ?

Pour être honnête, je savais que j’allais monter sur le podium et j’étais simplement content vis à vis de cela. Quand je suis arrivé ici et que j’ai fait la première reconnaissance, j’ai pu me rendre compte à quel point la montée était difficile, en particulier deux kilomètres très abruptes, et que ce n’était pas mon point fort. Le staff a tout fait pour rendre mon vélo le plus léger possible. Je sais que je suis aérodynamique, que mon vélo l’est, mais il nous fallait ces petits gains marginaux dans les sections les plus raides de la montée. On a réussi à enlever près d’un demi-kilo du poids du vélo et c’est vraiment ce dont j’avais besoin dans cette partie. Sur ce parcours, j’ai bataillé contre les meilleurs coureurs du monde et cela me donne vraiment confiance pour l’an prochain et les Mondiaux au Yorkshire, où le parcours me conviendra davantage. « Sky is the limit »

Un mot sur Rohan Dennis, contre qui vous étiez déjà tombés sur le Giro ou la Vuelta…

Quand j’ai vu ses résultats sur la Vuelta, j’ai compris que je n’allais pas pouvoir le concurrencer sur ces Mondiaux. Il mérite vraiment ce titre, plus que quiconque, car je pense qu’il a tout bien fait en vue de ces Mondiaux. Bravo à lui.

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