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Damien Gaudin : « J’avais encore des choses à prouver »

Le Damien Gaudin surpuissant, capable de remporter un prologue de Paris-Nice et de terminer cinquième de Paris-Roubaix, n’a pas disparu. L’ancien coureur d’Europcar et d’AG2R-La Mondiale en a fait la plus démonstration la plus concrète et claire qui soit ce lundi à l’occasion du Tro Bro Leon. Et ce n’est pas un hasard si le désormais sociétaire de l’Armée de Terre a brillé sur l’épreuve bretonne, surnommée « l’Enfer de l’Ouest » en référence à la Reine des Classiques. Victorieux chez les amateurs et lors du Tour de Normandie récemment, le coureur de 30 ans avait clairement coché cette course si atypique. « C’est incroyable, disait-il encore ébahi quelques instants après son arrivée victorieuse. C’était mon Paris-Roubaix en 2017 et je pense que je ne me suis pas loupé. Je suis encore là, Damien Gaudin est encore sur le vélo. J’avais encore des choses à prouver et je pense qu’aujourd’hui j’ai montré ce que je vaux sur un vélo. »

Pour l’emporter, le solide rouleur originaire du Maine-et-Loire n’a pas fait les choses à moitié. C’est au terme d’un vrai numéro qu’il a conquis le succès de sa « renaissance » au plus haut-niveau. « J’ai eu une équipe de dingue qui m’a protégé toute la journée. J’avais dit qu’il me fallait une course qui soit dure pour que je sois là, racontait-il. Ca a été une course difficile dès le départ et j’étais très content que ça roule vite car je savais que dans le final il n’y aurait plus grand monde. J’avais décidé de durcir la course au bout de 150 kilomètres. L’équipe a durci pour moi et cette année, j’ai vu les grands champions partir à 50 kilomètres de l’arrivée. J’ai décidé de le faire aussi. Je ne voulais pas le faire tout seul, et j’ai eu un bon collègue (ndlr : Frederik Backaert). Je le connais, c’est un bon, et je me suis dit ça pouvait aller très loin. J’ai eu peur car il ne voulait plus trop rouler dans le dernier tour. Je ne savais pas s’il était à bloc. Dans le sprint, je l’ai vu lancé à gauche, ça m’a donné de la force et j’ai gagné. Mais c’est aussi toute l’Armée de Terre qui a gagné.« 

À cet égard, il soulignait d’ailleurs avec un enthousiasme débordant l’excellente période vécue par sa nouvelle structure après la victoire de Julien Loubet samedi sur le Tour du Finistère : « C’est incroyable pour l’équipe, qui n’avait pas gagné de Coupe de France ou de Classe 1 dans son histoire. Là on en gagne deux en trois jours. C’est incroyable… Je suis content pour eux. Je pense que c’est un week-end franchement inoubliable pour l’équipe. » Enfin, non-conservé par AG2R-La Mondiale l’hiver dernier, Gaudin laissait apparaitre des signes de revanche tout en se montrant reconnaissant envers l’Armée de Terre : « Il y a du monde qui a cru en nous, Julien (Loubet) et moi. On avait à coeur de briller samedi et aujourd’hui. Pour moi, c’est incroyable. Je n’avais pas levé les bras depuis longtemps et ça fait trois cette annéeL e vélo plaisir fonctionne et quand je suis libre je peux montrer ce que je vaux. »

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