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Simon Yates continue de gravir les échelons

Simon Yates (Orica – Scott) continue son petit bonhomme de chemin. Après avoir fait sixième l’an passé, après avoir remporté l’étape de Fayence sur Paris-Nice cette année, le voilà vainqueur de l’étape reine du Tour de Romandie cette fois-ci. Le Britannique qui vient de connaître un changement dans son programme puisqu’il devait faire le Giro mais sera finalement au Tour de France, s’affirme de plus en plus comme un des outsiders de premier plan pour la Grande Boucle. Mais en attendant il va lui falloir essayer de gagner ce Tour de Romandie avec une avance de 19’’ sur Richie Porte (BMC) avec un contre-la-montre pas facile de 17,8 kilomètres.

Simon, comment avez-vous construit votre victoire ?
Ce n’était pas facile car quand j’ai attaqué, il y avait beaucoup de vent. L’idée dans l’équipe était de rendre la course difficile mais le vent de face a annihilé notre plan car il n’y avait pas beaucoup à gagner à imprimer un gros rythme. Mais quand (Ilnur) Zakarin a attaqué, j’ai vu que c’était difficile derrière. C’est pour ça que j’ai attaqué. Notre groupe a rejoint l’échappée mais ils étaient très fatigués de leur travail durant l’étape. Il n’y avait donc que moi et (Emanuel) Buchmann qui travaillaient pendant un long moment car le coureur d’UAE (Anas Ait El Abdia) ne voulait pas faire l’effort… en fait c’est qu’il ne pouvait pas ! Ce qui prouvait que cette étape était dure. Dans la dernière ascension, j’ai imposé un rythme élevé dès le pied pour tester les jambes puis j’ai entendu à la radio que Richie (Porte) revenait très rapidement. Alors j’y suis allé plus doucement puisque si j’étais dans le rouge lorsque Richie reviendrait, ça aurait été dur ne serait-ce que de tenir dans sa roue. Quand il m’a repris, il avait un gros rythme. J’étais à la limite mais j’ai réussi à tenir jusqu’à ce que la pente soit moins raide. Je voulais gagner l’étape et j’ai réussi à prendre les devants à environ 1 kilomètre de l’arrivée. Néanmoins il a tenu un gros rythme et il a vraiment fallu tout donner pour tenir jusqu’à la ligne.

Que pensez-vous pouvoir faire sur le chrono’ de demain ?
Je ne sais pas… Cela va beaucoup dépendre de comment mes jambes vont répondre après l’effort d’aujourd’hui. Mon avance n’est pas énorme… Je crois que le début du chrono est difficile et que la descente est très technique. Sur le profil ça peut le faire mais tout dépendra des jambes demain.

On vous sent plus confiant cette année, vous avez trois succès dont deux importants. Vous sentez que vous gravissez les échelons ?
Oui. Je deviens plus expérimenté aussi, plus mâture. Je sais maintenant mieux gérer les efforts, savoir quand sont les vrais mouvements et quand il faut conserver son énergie et cela me permet d’être là dans le final. Quand j’étais plus jeune je ne connaissais pas bien les courses et comment ça fonctionnait. Je gâchais beaucoup d’énergie. L’expérience fait la différence.

Vous vous voyez maintenant comme un prétendant pour un grand Tour ?
Oui. Sixième l’an passé sur la Vuelta. Je pense que c’était une course très difficile. Je pense que c’était un bon résultat. Alors pourquoi pas !? Mais peut-être doit on attendre après mon prochain grand Tour. Je suis content de où je suis actuellement mais j’ai aussi vu aujourd’hui Richie Porte revenir très fort. Je ne dirai pas que je suis au même niveau qu’il ne l’était à ce moment là.

Avec la forme du moment, vous n’avez pas de regrets de ne pas aller au Giro ?
Non. La décision a été prise. J’aurai été ravi d’y aller, c’est une belle course. Mais non. Je vais faire une petite pause maintenant, une pause mentale aussi. J’en ai besoin car j’ai pas mal couru.

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