Warren Barguil : « Spectaculaire du début à la fin »
Warren Barguil arborait mardi un très large sourire au terme de la présentation officielle du parcours du Tour de France 2018. Comme les rumeurs le laissaient présager, le plus grand évènement cycliste du monde fera bel et bien un crochet par la Bretagne, terre d’origine du dernier vainqueur du maillot à pois, en juillet prochain. Auteur il y a quelques mois d’un Tour fabuleux, agrémenté de deux victoires d’étapes et du prix de Super Combatif en plus du classement de la montagne, Barguil a acquis une dimension supérieure et une réputation élargie, qui en feront un homme très attendu l’année prochaine. En particulier sur son territoire, bien que son terrain de prédilection se situe un peu plus tard dans l’épreuve.
« Ca commence pas loin de la maison et ça arrive tout près de la maison, donc pour moi, c’est super important, super symbolique. Un départ à Lorient, à dix minutes de chez moi, c’est exceptionnel, s’est enthousiasmé le futur coureur de la Fortuneo-Oscaro auprès des journalistes. Quand on est coureur, on rêve déjà de faire le Tour, puis qu’il passe à la maison. C’est le cas cette fois, c’est super, avec des étapes inédites à Quimper et à Mûr-de-Bretagne, où on va passer deux fois. C’est génial. Ce ne seront pas des étapes de plaine ou de transition. La Bretagne, ce n’est jamais plat. Je pense que certains vont être surpris. »
Pour ce qui est des massifs, le Breton est servi. Il y aura matière à faire pour tenter, pourquoi pas, de conserver son maillot blanc à pois rouges. « Ce sera très montagneux dans les Alpes et les Pyrénées. C’est un super parcours, qui me plait énormément, forcément, a-t-il assuré. Quand j’entends qu’il y a une étape de 5000 mètres de dénivelé, une autre de 4400, pour moi, c’est très bien. Une étape de 65 kilomètres avec trois cols, on fait les gros yeux car on sait que ça va batailler, mais je pense aussi que certains vont devoir penser aux délais. » Enfin, si les pavés de Roubaix lui avaient plutôt réussi en 2015, le grimpeur de 25 ans reste sur ses gardes. « J’ai déjà vu Mons-En-Pévèle au programme, il n’ont pas choisi les secteurs les plus faciles, a-t-il noté. Ce sera un tour spectaculaire du début à la fin, il n’y aura pas vraiment d’étapes de transition, des journées où ça ne va pas bagarrer. Ca va être un beau Tour de France. »