Tour de France : BMC avec Richie Porte et Greg Van Avermaet
Il est pour certain le vrai favori à la victoire finale sur le Tour de France. Impressionnant lors du Critérium du Dauphiné, comme il le fut au Tour Down Under, Paris-Nice et au Tour de Romandie plus tôt cette année, Richie Porte se présentera à Düsseldorf samedi prochain avec l’ambition de faire bien mieux que sa cinquième place acquise l’an passé. Il devra pour ce bénéficier d’un peu plus de réussite que l’an passé (ndlr : crevaison fatale à Cherbourg) mais il devra aussi compter sur une équipe omniprésente.
Fabio Baldato, qui a confirmé que la BMC visait le maillot jaune sur les Champs Elysées, a détaillé la « grosse équipe » qui entourerait Porte le mois prochain : « Nous nous attendons à ce que Damiano Caruso et Nicolas Roche soient les deux derniers coéquipiers de Richie dans la haute montagne. Nous avons des coureurs comme Alessandro De Marchi et Amaël Moinard qui seront cruciaux en amont et sur les étapes de moyennes montagnes. Pour les étapes plates, lorsque la course est rapide et difficile, nous avons nos rouleurs : Stefan Küng, Michael Schär, Greg Van Avermaet et Danilo Wyss. Ce sont les coureurs qui protégeront Richie pour qu’il soit en totale sécurité. »
Baldato a également signalé que Stefan Küng, deuxième du prologue et du chrono final sur le Tour de Suisse, nourrissait de grosses ambitions pour le prologue à Düsseldorf. Le champion olympique Greg Van Avermaet aura naturellement sa chance sur quelques étapes pour lever les bras à une troisième reprise sur la Grande Boucle. Rohan Dennis, absent de la sélection malgré ses deux succès sur le Tour de Suisse, a pour sa part déclaré qu’il avait lui-même décidé de ne pas aller au Tour de France en raison de ses récentes chutes.
Par ailleurs, Richie Porte a également livré son sentiment à quelques jours de l’évènement : « Le Tour de France est le grand objectif de la saison et elle fut bonne jusque là. Je peux certainement avoir confiance après ce que j’ai fait et j’ai l’impression d’être dans les temps. Je ressens nécessairement un mélange d’excitation et de nervosité. On ne peut pas nier que le Tour de France est le plus grand objectif de la saison, mais cela signifie que c’est aussi un niveau de stress tout autre. C’est un équilibre entre être bien préparé et en même temps assez frais pour courir au plus haut niveau pendant 21 étapes, mais je me sens que je suis dans cette situation à l’heure actuelle. Je suis vraiment impatient de me lancer sur le contre-la-montre samedi prochain à Dusseldorf et d’ensuite faire trois belles semaines de course jusqu’à notre arrivée à Paris. »