Tour de France 2018 : Quintana affirme son leadership et sa motivation

Le Tour 2018 sera-t-il enfin celui de Nairo Quintana ? Après trois podiums lors de ses trois premières participations, le Colombien a déçu cette saison sur la Grande Boucle, se trouvant incapable d’enchaîner après un Giro éprouvant. Anonyme douzième de l’épreuve, le coureur de la Movistar ne perd pas espoir et sera bien au départ de la prochaine Grande Boucle pour faire face à Chris Froome. « Il peut être battu, a expliqué le protégé d’Eusebio Unzue après l’annonce du parcours, ce mardi, à Paris. Si ce n’était pas le cas, il faudrait tout repenser. Je ne m’inquiète pas. J’aurai 28 ans en janvier et j’arrive dans mes meilleures années. Je suis confiant dans mes capacités et dans le soutien de la Movistar. »

Si bien que Nairo Quintana l’a affirmé avec certitude aujourd’hui : il sera bel et bien le leader de l’équipe ibérique l’an prochain sur la Grande Boucle. Et ce malgré l’arrivée d’un Mikel Landa au sommet de son art cette saison : « J’en ai parlé avec l’équipe. En 2018, je serai le chef de fil sur le Tour et j’aurai les meilleurs équipiers possibles. C’est quelque chose qui m’apaise. Le Tour sera l’objectif numéro 1 de ma saison. Je ne sais pas si Mikel y participera, mais avec Alejandro (Valverde), nous devrions de nouveau nous associer pour le bien de l’équipe. »

Pour la toute première fois présent à l’occasion de la présentation du Tour de France, Nairo Quintana était donc aux premiers rangs, ce mardi, pour découvrir le tracé réservé aux coureurs. Le menu montagneux est copieux dans la deuxième partie de l’épreuve, ce qui n’est pas pour le déranger. En revanche, les pièges de la première semaine l’inquiètent davantage. « Je pense que ce Tour me convient parce que nous allons avoir beaucoup de montagnes à avaler, avec des montées qui possèdent du pourcentage, ce qui sied à mes caractéristiques. Il n’y aura pas non plus trop de kilomètres de contre-la-montre, donc je considère que c’est un bon Tour pour m’exprimer. Cependant, nous devons rester très attentifs sur l’étape des pavés. Mais entouré par des spécialistes comme Bennati, Erviti et Rojas, je devrais rester hors de danger. Il faut maintenant préparer un bon calendrier et arriver sur le Tour de France avec de bonnes jambes, plus frais que cette année », a conclu le vainqueur du Giro et de la Vuelta.