Tom Dumoulin prêt à miser sur le Tour en 2020 plutôt que les JO

En 2019, comme en 2018, Tom Dumoulin (Sunweb) visera principalement le Giro, à l’issue duquel il décidera s’il enchaîne ou non avec le Tour de France. Un choix très discuté, parfois critiqué aux Pays-Bas, où on s’attendait à ce que Dumoulin s’attaque pleinement à l’objectif du Tour de France dès cette année, comme lui-même l’avait d’ailleurs annoncé dès la fin du Tour 2018, avant de commencer à émettre des doutes lors de la Présentation Officielle du parcours 2019. En 2020, Dumoulin aura 29 ans. Est-ce que ce sera la bonne année pour finalement faire du Tour de France l’objectif numéro 1 ? Oui et non si on en croit cette déclaration mi-figue mi-raisin du Néerlandais à NOS : « Si le Tour propose un parcours correct en 2020, alors il pourrait être prioritaire pour moi par rapport aux Jeux Olympiques. Avec un beau parcours, le Tour sera mon objectif principal. Bradley Wiggins avait pu gagner les deux (en 2012) mais il n’y avait pas la problématique du décalage horaire« . Le contre-la-montre des Jeux Olympiques de Tokyo aura lieu le mercredi 29 juillet 2020, soit 10 jours après la fin du Tour de France (27 juin – 19 juillet).

Mais la déclaration de Dumoulin sonne avant tout comme une nouvelle pique contre ASO et le parcours du Tour de France 2019. Il faut dire que si Dumoulin reste relativement diplomate à ce sujet, ne cachant toutefois pas son désamour pour les choix sportifs opérés par ASO pour donner plus de dynamisme au Tour de France, Iwan Spekenbrink, le manageur de Sunweb, est lui beaucoup plus virulent envers l’organisateur français. Surtout depuis que celui-ci a affirmé son soutien à une éventuelle interdiction des capteurs de puissance. « Au lieu de cela, le Tour devrait se concentrer sur le parcours de sa course, comme le fait le Giro, se révoltait-il à L’EquipeSur le Tour, la course reste cadenassée pendant des heures et des heures. C’est devenu une course d’attente avec un schéma trop répétitif. En revanche, au Giro, on a vu ces dernières années qu’il y avait un parfait équilibre, avec des étapes de montagne très dures et des contre-la-montre très exigeants. Cela a rendu la course plus ouverte. Sur le Tour, les purs grimpeurs montrent seulement qu’ils sont les plus forts au cours des cinq dernières minutes d’ascension et les différences ne sont pas énormes à l’arrivée« .

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