Tout roule pour le Team Sky et Geraint Thomas
Première arrivée un peu plus stressante que les autres sur le Tour à Longwy mais pas d’écarts entre les leaders au classement général et donc pas de stress pour Geraint Thomas (Team Sky). Et ce malgré l’attaque de la principale menace selon Christopher Froome : Richie Porte (BMC). Au final, Porte finit même derrière le duo britannique dans le peloton principal et Thomas et Froome se retrouvent aux deux premières places du classement général. Tout va pour le mieux pour les Sky.
Geraint, racontez-nous ce final musclé.
C’était un final stressant mais on a fait un bon travail d’équipe pour rester devant. Au début de la côte Chris et moi étions un peu loin derrière, au niveau de la vingtième position. Ça nous a demandé un effort pour remonter. Richie a porté une attaque assez forte mais nous n’étions pas plus inquiet que ça car nous savions que Sagan et d’autres voulaient la victoire et ramèneraient le peloton.
Vous vous attendiez à une attaque de Porte ?
Non je ne m’attendais pas à cette attaque. Je pensais plutôt à Van Avermaet ou des coureurs de ce calibre. Richie a couru de manière aggressive, ça annonce la couleur. On sait qu’il est en grande forme, en ce moment il vole, on l’a vu sur le Dauphiné. Il a montré qu’il était le grand adversaire.
Dave Brailsford affirme lui-même que c’est sans doute le meilleur début de Tour du Team Sky, qu’en pensez-vous ?
C’est un gros avantage de prendre le maillot dès le début car nous avons la liberté de rouler devant dès que la course démarre mais en réalité nous n’avons pas eu à fournir trop d’efforts jusqu’à présent car les équipes de sprinters ont eu cet honneur. Paris est encore loin et pour l’instant c’est surtout le scénario rêvé pour moi.
Maintenant que vous êtes maillot jaune, ça ne vous donne pas envie de tenter votre chance pour vous ?
J’aimerai ça c’est sûr mais j’ai eu ma chance au Giro et ça n’a pas marché. J’adorerai vraiment ça, tenter ma chance dans un grand Tour, que ce soit Giro, Tour ou Vuelta. Peut-être que je reviendrai au Giro l’an prochain pour tenter à nouveau. Mais pour le moment porter le maillot jaune est déjà un rêve qui devient réalité.