Romain Bardet : « Les coureurs les plus forts peuvent se réjouir »

Comme quelques uns des grands protagonistes du Tour de France, Romain Bardet (AG2R-La Mondiale) était présent ce mardi au Palais des Congrès de Paris pour assister à la révélation du parcours du Tour de France 2020. S’il affirme à nouveau son souhait de participer à deux Grands Tours l’an prochain, sans encore savoir/dire lesquels, le meilleur grimpeur de la dernière Grande Boucle a semble-t-il été convaincu par le tracé concocté par Amaury Sport Organisation.

« C’est un parcours assez inédit, a-t-il déclaré en zone mixte. On sent la volonté de sortir des sentiers battus. Il y a beaucoup de nouvelles ascensions et des massifs intermédiaires qui tendent à rendre la course plus incertaine. Je pense qu’il y a une volonté de rajouter en densité sur les semaines en termes de difficulté. Ca donne envie de retourner sur le Tour mais on sait aussi que l’année 2020 va être une grosse année pour moi et elle me motive déjà énormément. »

Deuxième et troisième du Tour par le passé, Bardet sait comment approcher l’épreuve. Et si la course risque de se lancer rapidement l’an prochain, la préparation ne sera pas forcément différente : « Quand on veut briller sur le Tour, il faut se présenter à 100% au départ. Je pense qu’aucun concurrent au général ne fait l’économie de quelconque pourcentage de forme au départ. On sait aussi qu’il est plus facile de maintenir un pic de forme que de chercher à progresser au fil de la course. En termes de planification, je pense que les coureurs les plus forts peuvent se réjouir de ce type de tracé puisque ça va contribuer à faire sortir les profils les plus forts et les plus résistants au fil de la course en mettant les difficultés dès le début ». 

Avec un seul chrono, en partie ascendant sur les pentes de la Planche des Belles Filles, ce Tour 2020 semble encore plus dessiné pour les grimpeurs. Bardet nuance néanmoins : « C’est difficile de dire s’il est plus ou moins dur que cette année. D’autant que les Alpes ont été un peu escamotées cette saison. Je dirais qu’il est potentiellement plus dur. Il est très difficile de par le nombre d’ascensions et étapes difficiles qu’il y a, mais là où les purs grimpeurs étaient vraiment avantagés par les enchaînements de cols à plus de 2000 mètres l’an passé, ils le seront moins cette fois-ci. Peut-être que ça sourira à un coureur plus complet, plus endurant. Un coureur comme Julian aura face à lui moins d’étapes en mesure de le faire craquer. Ce tracé va avantager un coureur de ce profil. »

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